La NBA est maintenant suspendue depuis une quinzaine de jours et les premiers effets financiers commencent à se faire sentir sur les franchises. Certains joueurs et GM avaient, dès les premiers jours du hiatus, envoyé des messages positifs à leurs salariés en leurs disant que leurs salaires continueraient d’être versés. Mais il semblerait que ces généreuses actions ne suffisent pas.
Selon le Woj, la franchise de Salt Lake City aurait décidé de licencier « un petit pourcentage des effectifs de la franchise ». Le Jazz appartient à un puissant groupe propriétaire de plus de 80 entreprises, le groupe Larry H. Miller, du nom de son fondateur et ancien proprio de la franchise décédé en 2009. Le groupe a donc dû réduire le nombre de ses salariés, sans pour autant toucher au staff technique de l’équipe. On ne connait pas le nombre exact de personnes ayant perdues leur emploi. Des plans de réductions de salaires sont également à prévoir dans les prochaines semaines, voir les prochains jours pour les autres employés.
« En raison de l’impact de cette pandémie sans précédent sur nos entreprises en contact direct avec la clientèle, le groupe a malheureusement dû prendre des décisions difficiles pour réduire un petit pourcentage de nos effectifs. »
La franchise de l’Utah est particulièrement concernée par le virus Covid-19. En effet, son pivot Rudy Gobert est considéré comme le premier joueur de la Ligue à avoir contracté la maladie, et ce par manque de respect des gestes barrières. Donovan Mitchell était également concerné par l’infection. Les autres franchises ont rapidement tentés de conserver une image positive en affirmant que les salariés pourraient recevoir des indemnités malgré le chômage imposé. Le premier à annoncer un tel plan était Mark Cuban pour les Dallas Mavericks. On se souvient que les Philadelphie 76ers avaient annoncé réduire le salaire de leurs employés, avant de revenir sur leur décision suite au mouvement de protestation sur les réseaux sociaux. Mais l’arrêt du championnat, activité principale d’une franchise NBA par définition, prive ces dernières de leur principale source de revenue et les forces à faire des choix difficiles.
Les bonnes intentions semblent donc rattrapées par la dure réalité économique. L’Utah Jazz est la première franchise à devoir tailler dans son personnel, mais il est peu probable qu’elle soit la seule à devoir faire cela. Si Salt Lake City représente certes un petit marché, certaines franchises plus grosses vont devoir suivre, comme les Clippers qui prévoient une perte de plus de 10 millions de dollars, ce qui va forcément pousser la direction à réagir.
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