Connect with us

Actualités

Le Heat balayé, Erik Spoelstra assume : « Cette série a été humiliante »

Crédit : AP Photo/Eric Gay

NBA – Après l’une des défaites les plus lourdes de l’histoire des playoffs NBA, Erik Spoelstra n’a pas cherché à masquer la réalité. Quelques minutes après la correction infligée à son Heat par les Cavs dans le Game 4 (138-83), le coach du Heat a livré une réaction aussi sincère que brutale

« Bon sang, c’était humiliant. Cette série a été humiliante. Les deux derniers matchs ont été embarrassants. On a été aussi irrationnels que d’habitude, à croire qu’on avait une chance de gagner cette série… et ils nous ont montré pourquoi on n’était pas prêts. »

Dans une série à sens unique, conclue par un écart cumulé de 122 points, Erik Spoelstra a reconnu que son équipe n’a jamais vraiment été au niveau : « On a été aussi irrationnels que d’habitude, à croire qu’on avait une chance de gagner cette série. Cleveland nous a montré pourquoi on n’était pas prêts pour ça. » Peut-être un petit pic à Tyler Herro qui, après le Game 3, évoquait le fait qu’il croyait être capable de jouer un match 5, 6, 7 ou même de gagner cette série. Une leçon d’humilité pour ce Heat.

« C’est dommage car on ne retiendra que ces deux matchs à domicile et ce sweep 4-0. C’était pourtant un groupe vraiment agréable à coacher. Je me suis senti pleinement vivant, autant que je ne l’avais été depuis longtemps en saison régulière. »

Mais au-delà de la gifle sportive, Spoelstra a aussi laissé transparaître une forme de regret humain et émotionnel : « C’était un groupe vraiment agréable à coacher. Je me suis senti pleinement vivant, autant que je ne l’avais été depuis longtemps en saison régulière. » Une déclaration touchante qui rappelle que derrière les chiffres et les humiliations collectives, il reste un coach passionné et un vestiaire uni malgré la désillusion.

Pour le Heat, c’est la troisième fois de son histoire qu’il est swept au premier tour, toujours sur son propre parquet. Et pour coach Spo, c’est une énième aventure en play-offs, celle-ci moins heureuse que d’autres. Mais pour un gars qui coach depuis aussi longtemps, on comprendrait qu’il en est marre et qu’il se lasse de faire des saisons régulières moyennes pour se faire humilier en playoffs. Donc le voir heureux de coacher, c’est déjà une victoire.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews







More in Actualités