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Le crack #15 : Collin Sexton, une progression fulgurante et pleine de promesses

Source photo : The Ringer

Chose promise, chose due. Comme dit la semaine dernière après que Adam Silver ait annoncé au moins un mois de stop en NBA, nous avions indiqué que nous reviendrons sur la saison en cours. Ainsi, on commence par les plus mauvais, les Cavs, 15èmes à l’est mais dans tout ce marasme. Vous retrouverez ainsi le joueur le plus kiffant, le joueur le plus badant ainsi qu’un bilan collectif. On commence par le joueur le plus kiffant, Collin Sexton.

Cleveland n’a gagné que 19 matchs et pointe déjà à 46 défaites. Collin Sexton est clairement la meilleure satisfaction de la saison. Il tourne à 20.8 points, 3.1 rebonds et 3 passes par match. Mais ce ne sont pas vraiment les stats qui impressionnent, plutôt le parcours du garçon cette saison car il s’en est pris des claques. Il ne s’est pas toujours entendu avec son désormais ancien coach, John Beilein. Il n’y a pas eu que ça, Kevin Love a aussi été énervé par l’attitude du meneur et parfois le jeu trop soliste, pour ne pas dire le manque de QI basket de Sexton. Il a souvent été benché par son coach et on a jamais senti une vraie relation entre les deux hommes. Sa carrière ne commence pas de la meilleure des manières, car il a beau avoir tous les défauts du monde, avoir 4 coachs différents, alors qu’il n’a même pas terminé sa 2ème saison. Il y a meilleure façon de se développer…

Le plus malheureux pour Collin Sexton, c’est un manque flagrant de reconnaissance. Par exemple, s’il a été envoyé au rising stars challenge, il lui a fallu un forfait. Quand il fait la une sur les réseaux, c’est à cause de ses embrouilles avec Kevin Love ou pour passer dans le Shaqtin A fool. Pourtant, le garçon est excitant à voir jouer. Le meneur de jeu de Cleveland est un joueur old-school. Non pas parce qu’il shoote moins à 3 points que les Trae Young et compagnie, qui se prennent pour l’armée en balançant des bombes aux 4 coins du terrain mais bien parce qu’il score en aimant faire ses grigris, sans oublier de son très bon jeu à mid-range.
Commençons par ce qui ne va pas. Collin Sexton est meneur du jeu, sauf qu’il a dû mal à pouvoir créer efficacement pour tout ses coéquipiers. Peut être aurait-il besoin d’un poste 2 pouvant manier le ballon, pour l’aider dans sa tâche. Dans le même temps, lui qui adore « croquer », difficile de le voir avec un autre ball-handler dominant. Dans les deux cas, il ne peut pas rester à ce stade en tant que meneur de jeu, et doit absolument améliorer sa vision de jeu, et non avoir cette vision panoramique, comme un Ted Mosby le jour du superbowl.

Est-ce que sa vision de jeu est son pire défaut ? Pas vraiment car oui ce n’est pas le seul. Sa sélection de shoots en fait partie mais il a progressé de manière drastique, s’il faut comparer au mois d’octobre. Il fait partie de ces joueurs qui sont capables de se créer son propre shoot et il peut armer par dessus de la défense. Bien sûr, il abuse parfois de ce péché mignon, surtout dans le money-time où il n’arrive jamais ou presque, à faire le bon choix. Cependant, s’il fallait faire une évaluation dans son ensemble, Collin Sexton est plutôt très bon pour mettre le ballon dans le panier basket. Il shoote beaucoup mieux qu’auparavant. Il a déclaré être souvent en contact avec Chris Paul, et cela se voit sur le terrain en shootant à 54.1% à 3, 4 mètres. Il est toujours aussi solide à 3 points en frôlant les 40%. Ce qui a été le plus impressionnant au fur et à mesure de la saison, sa capacité à mieux choisir les shoots de loin. Par exemple, dans ce terrible mois de mars, il n’a pas pris un seul shoot à 3 points contre Chicago (le dernier match de Cleveland). Trois matchs auparavant, il en avait pris 9. Toujours dans ce mois de mars, les chiffres parlent pour lui en terme d’efficacité : 58.4%, 37.5% à 3 points pour 30 points.

Même s’il faut forcément parler chiffres, Collin Sexton est un très bon défenseur. Parfois trop concentré comme beaucoup joueurs de son âge, le numéro 2 a une envie monstre en défense. Contrairement à sa génération, il met un point d’honneur à « shutdown » son adversaire direct. Son efficacité parlera pour lui en prenant de l’expérience mais de ce côté du terrain, il n’y a pas à s’en faire même si son défensive rating ne le montre pas. Des progrès devront être réalisés dans ce domaine mais en défense, si l’envie et le mental sont présents, il ne pourra qu’être meilleur quand il aura pris en maturité.

On aurait pu choisir Kevin Porter Jr ou Darius Garland, mais il était important de réaliser un zoom sur ce joueur plutôt mal-aimé. Collin Sexton a le talent, c’est maintenant à Cleveland de le développer, ce qui reste une partie sous-estimée en NBA. Le talent, l’instinct et l’éthique de travail ne font malheureusement pas tout.

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