
WNBA – La WNBA sans Caitlin Clark ? C’est un peu comme une pizza sans fromage. Techniquement ça existe mais on n’a pas très envie de s’en servir une part. Depuis que la star du Fever soigne sa cuisse, les audiences s’écrasent plus vite qu’un lay-up mal dosé.
Pas besoin de sortir la loupe. Sans Caitlin Clark, l’audience de la WNBA s’effondre. Selon USA Today et les données Nielsen, les matchs du Fever diffusés à la télé nationale sont passés de 1,81 million à 847 000 téléspectateurs. -53 %. Et la ligue dans son ensemble encaisse un -55 % sur les chaînes grand public. Pas de Caitlin Clark, pas de buzz, pas de public.
Maintenant, remettons un peu les choses en contexte. Les matchs avec Caitlin Clark ? CBS, ABC, la crème du réseau télé. Ceux sans elle ? NBA TV ou ION, des chaînes plus spécifiques. En comparant ce qui est comparable, la chute redescend à 29 %. Mais même avec ce coup de polish le trou d’air reste flagrant.
WNBA viewership revolves around Caitlin Clark 🤔
And that’s more evident now than ever, with her left quad injury keeping her sidelined the past couple of weeks.
Nationally televised WNBA viewership is down 55% since her injury (via Nielsen).
Also, viewership for Fever… pic.twitter.com/1MIRVRN1af
— ClutchPoints (@ClutchPoints) June 13, 2025
Avant sa blessure, Caitlin Clark c’était déjà : 19 points, 9,3 passes, 6 rebonds par match. Mais surtout, c’était du spectacle, du buzz, et beaucoup (beaucoup) d’argent pour la ligue. La rencontre Fever vs Sky pour ouvrir la saison ? 2,7 millions de téléspectateurs, record depuis 25 ans. Même les sites de paris notent une baisse de 37 % sur les matchs du Fever sans elle.
C’est donc plus qu’une joueuse : c’est un produit télévisuel, une marque, un moteur économique. Si la NBA a LeBron, la WNBA a Caitlin Clark. Sauf que quand elle s’absente, le moteur cale sec.
Another historic performance for Caitlin Clark vs. the Dream 👏
27 PTS
11 AST
5 REB
5 3PMShe sets 4️⃣ different WNBA Milestones in just one night! pic.twitter.com/HkFDZPHUA8
— WNBA (@WNBA) May 21, 2025
Le problème dans tout ça ? C’est qu’une ligue ne peut pas reposer sur un seul nom. La WNBA a besoin de plus de visages, plus de récits, plus de stars bankables. Car Caitlin Clark ne pourra pas porter la boutique à elle seule pendant 15 ans. La bonne nouvelle, c’est qu’Angel Reese, Aliyah Boston ou Sabrina Ionescu sont là. La mauvaise, c’est qu’aucune ne capte l’attention du public comme Caitlin Clark.
Caitlin Clark est une chance incroyable pour la WNBA. Mais quand une ligue perd un tiers de ses téléspectateurs dès qu’une joueuse s’absente, ça dit beaucoup de sa dépendance. La bonne nouvelle ? Elle pourrait être de retour dès demain face à New York. Reste à voir si les audiences suivront la même trajectoire que son tir à trois points : plein centre, et sans trembler.
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