Brandom Ingram a connu un match abouti mais non moins compliqué à Phoenix. S’il a marqué 28 points, c’est surtout grâce à 15 points décisifs dans le dernier quart, permettant à NOLA de repartir de l’Arizona avec une victoire arrachée aux forceps 124-121.
Et la solution miracle selon l’ancien Laker n’existe pas, il fallait simplement voir le jeu venir, comme il l’a déclaré lors d’une interview d’après match dans le vestiaire des Pelicans, notamment quand Bleacher Report lui a rappelé sa première mi-temps compliquée.
« J’ai remarqué que je forçais un peu mon tir pendant la première mi-temps, que je ne laissais pas le jeu venir à moi. J’ai voulu l’ouvrir un peu, en faisant plus de passes à mes coéquipiers, en les mettant en confiance, en leur filant des tirs dans l’aile. Attaquer, trouver un espace, et essayer d’avoir le meilleur tir possible. »
Et le fait d’être en foul trouble ne l’a pas empêché de dérouler.
« Ils m’ont dit de continuer, d’être aggressif, et de prendre les tirs que je pouvais, ce genre de tirs qui te donnent de la confiance, ça se voit quand je retourne sur le banc et que les coéquipiers te disent de toujours les prendre. »
Quant à la team chemistry qui se forme entre les joueurs, Brandon Ingram (et son coach Alvin Gentry) la remarque également.
« Oui, je la remarque [en parlant de l’esprit qui se forme]. Mais je pense que l’attitude qu’on a avec les gars, ça montre juste qu’on veut avoir le meilleur tir possible, on s’aide mutuellement en défense, on est tous altruistes d’une certaine manière. »
Concernant la série de victoires des Pels en cours, le numéro 2 de la Draft ne veut pas s’avancer.
« On veut juste continuer, devenir meilleurs, progresser, on va regarder les erreurs qu’on a réalisé, et essayer d’être meilleurs face à Utah. »
Phoenix semblait éteint offensivement, et c’est en partie dû au fait que NOLA verrouillait son panier, tant de la menace extérieure qu’intérieure.
« On voulait verrouiller, savoir agir dans l’urgence, éliminer les choses dont on savait que cela pouvait nous faire du mal, continuer de jouer notre basket, de garder les temps forts, alors qu’on rentrait les tirs et qu’on revenait. Mettre des stops et marquer a consolidé la confiance, et on a continué. Je me sens bien par rapport à l’entièreté du match, on a joué l’entièreté des 48 minutes et on voit le résultat. »