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La nuit des Frenchies en WNBA : Marine Johannès en feu avant la pause All-Star

WNBA – Marine Johannès a visiblement confondu le All-Star Break avec une audition pour le concours à 3-points. Elle aurait été prise les yeux fermés. Tandis que Caitlin Clark bichonnait sa cuisse, la Française a transformé le parquet du Barclays Center en atelier pyrotechnique.

Dans le monde, y a deux types de gens avant les vacances. Ceux qui plient bagage discrètement. Et Marine Johannès, qui claque un 4/5 derrière l’arc histoire de rappeler à tout le monde pourquoi elle est l’une des shooteuses les plus létales de la WNBA. Pas de Caitlin Clark à affronter ? Qu’à cela ne tienne. New York a déroulé contre Indiana et Marine Johannès, elle, a surtout déroulé du poignet. Une nuit où les filets du Barclays Center ont tremblé plus que les défenseuses adverses.

Sortie du banc avec sa nonchalance artistique habituelle, Marine Johannès a mis tout le monde d’accord. 12 points en 18 minutes, 4 missiles à 3-points, 3 passes décisives, 2 interceptions, et une aisance technique qui ferait rougir un professeur de jazz. Alors que le Liberty déroulait face à un Fever orphelin de Caitlin Clark, la Française a joué les pyromanes en second rideau, avec un style toujours aussi soyeux. Elle monte clairement en régime dans cette première moitié de saison, et ce genre de performance la remet au cœur de la rotation new-yorkaise.

Pendant que Marine Johannès faisait vibrer Brooklyn, les autres Françaises avaient aussi des devoirs de vacances à rendre. À Seattle, Gabby Williams (4 points, 7 rebonds, 2 passes, 2 interceptions) s’est démenée dans un match brouillon mais intense, tandis que Janelle Salaün (10 points, 4 rebonds) et Carla Leite (5 points, 2 passes) ont montré des flashs intéressants dans une rotation dense. La troupe franciscaine a chuté, mais les rookies françaises continuent leur intégration. Pour Iliana Rupert, soirée discrète, et Dominique Malonga est restée scotchée au banc. Rien à signaler donc, si ce n’est qu’en ce 16 juillet, la French Touch venait de Brooklyn.

La NBA a Steph Curry, la WNBA a Marine Johannès. La différence ? L’un a un docu Netflix, l’autre a l’art de faire danser un public entier en 18 minutes. Pause bien méritée pour la Française, qui n’a pas besoin d’un All-Star Game pour briller. Brooklyn, elle y reviendra. Et les ficelles n’ont qu’à bien se tenir.

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