Les amendes loufoques distribuées par la NBA sont très répandues : tatouage interdit, dress code non respecté ou encore geste interdit réalisé par un joueur ou un coach, les motifs de sanctions sont très nombreux et ont été rejoints par le fameux « tampering« .
Le bureau de communication de la NBA l’a annoncé hier soir via un court communiqué : les Milwaukee Bucks ont écopé d’une amende de 50 000 dollars pour avoir ouvertement évoqué l’avenir de Giannis Antetokounmpo. En effet, interrogé sur l’avenir d’Antetokounmpo, Jon Horst, le General Manager de la franchise n’a pas caché que les Bucks allaient proposer un contrat supermax de cinq ans à 250 millions de dollars au MVP Grec au terme de la saison, lorsqu’il sera éligible à une prolongation de contrat. Une telle déclaration peut paraitre anodine car plutôt logique au vu du talent du « Greak Freak » mais la Ligue a pris tout autrement cette dernière. Après enquête, la NBA a conclu que cette réponse de Horst était une forme de « tampering« , pouvant influencer la décision du joueur à l’avenir. Comme la NBA l’explique au sein de son communiqué, les franchises ne peuvent pas réaliser une offre dite « supermax » avant l’été à un joueur si ce dernier n’est pas au minimum dans la septième saison de sa carrière au sein de la Ligue.
The NBA has announced a $50,000 fine for the Milwaukee Bucks for violating league rules in publicly committing to offering Giannis Antetokounmpo a 'supermax' extension when eligible. pic.twitter.com/niQGAHAjyo
— Tomer Azarly (@TomerAzarly) September 24, 2019
Cette pratique du « tampering » encore très peu caractérisée et nommée il y a peu est maintenant suivie de près et très souvent sanctionnée. Les Bucks viennent d’en faire les frais pour une déclaration précise, comme Doc Rivers en juin, lorsqu’il avait comparé Kawhi Leonard à un certain Michael Jordan. Le commissaire de la Ligue, Adam Silver, a fait de la lutte contre ces tentatives d’influence sa principale mission. Les règles et sanctions mises en place viennent d’être renforcées à l’initiative de Silver et dans le but de diminuer voire de faire disparaître ces agissements nuisant à la compétitivité et l’équité entre les trente franchises.
Cette décision peut paraître très sévère à première vue mais n’est clairement pas esseulée. Elle rentre dans une campagne de chasse au moindre acte suspect initié par Adam Silver lui même et semblant très loin de se terminer. Cette amende peut prendre la forme d’avertissement à des franchises qui vont à présent réfléchir à deux fois avant de communiquer !
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