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La maturité de Demarcus Cousins : les blessures lui ont permis de grandir

Gerald Herbert/Associated Press

Depuis sa blessure au talon d’Achille, Demarcus Cousins n’a jamais pu retrouver une forme optimale. Enchainant les blessures depuis près de 2 ans, l’ancien All-Star a connu les enfers mais comme on dit : ce qui ne tue pas, rend plus fort. Enfin, ça ne reste qu’une expression…

26 janvier 2018. Dans une banale rencontre de saison régulière face aux Rockets, Demarcus Cousins, en triple-double, permet aux Pelicans de mener de 4 points à 11 secondes de la fin. Malheureusement, sur un rebond offensif, le pivot semble s’être blessé. Tout le Smoothie King Center (il faudrait penser à changer de nom tout de même) retient son souffle, Demarcus Cousins est au sol et se tient l’arrière du pied. Tout le monde le sait, ce n’est jamais bon signe. Le verdict n’a pas tardé : rupture du talon d’Achille. Depuis ce jour-là, ce fut une réelle descente aux enfers. Entre rééducation pénible, retour hésitant aux Warriors, blessure aux quadriceps en début de playoffs et une énième blessure au ligament croisé, en plein été, lors d’un entrainement avec sa nouvelle équipe, les Lakers, l’ancien de Kentucky a été maudit par les dieux du basket-ball. Qu’il semble loin le temps où Demarcus était considéré comme le meilleur pivot au monde. Aux cotés d’Anthony Davis, lors de sa dernière saison avec les Pels, le pivot enchainait les performances gargantuesques, affichant une ligne statistique historique à 25.2 points à 47% au shoot dont 35% à 3-points, 12.9 rebonds, 5.4 passes décisives, 1.6 contre et 1.6 interception ! Possédant tout l’attirail du pivot ultime, son nom circulait même dans les discussions du MVP.

Cependant, de l’eau a coulé sous les ponts et le passif de blessures de Cousins ne plaide pas en sa faveur, bien au contraire. Physiquement, il ne redeviendra plus jamais l’athlète qu’il a pu être. Forcément, après autant de blessures graves, la mobilité et l’explosivité ne sont plus pareilles. Pourtant, avec une telle qualité technique, le pari Cousins, à un bas prix, est loin d’être idiot. Et c’est ce que des Rockets, en manque accru de taille, ont tenté. Ainsi, après être passé par tant de galères, Demarcus ne semble pas se laisser abattre par la situation et en aurait même tiré une grande force, comme il a pu en témoigner lors de sa conférence de presse avec ses nouvelles couleurs.

Je suis passé par l’enfer. Je mentirais si je ne vous disais pas que la tâche était difficile, mais maintenant je pense que je suis fait pour ça. J’ai pris la situation à bras le corps. Je me suis battu. J’ai voulu le faire.

J’ai beaucoup appris sur moi-même, sur la vie en général, même si c’était une période difficile de ma vie. Je pense que j’ai grandi dans beaucoup de domaines de ma vie. Je sais que l’histoire de chacun est différente. Il se trouve que c’est la mienne. Donc, vous savez, je vais me laisser aller aux coups de poing.

À présent, je me sens incroyable. Évidemment, c’était une tâche difficile mentalement, physiquement, mais en même temps, j’ai pu reposer mon corps, un repos bien nécessaire. Revenir de cela a été incroyable. Mon corps est dans un état formidable, mon esprit l’est également, et je suis juste prêt à retourner sur le terrain et à jouer au basket, à jouer au jeu que j’aime.

Signé au minimum vétéran, Demarcus Cousins en l’état n’a pu signer qu’un contrat non-garanti. Mais avec l’arrivée de John Wall dans le Texas, l’acclimatation sera d’autant plus simple. Anciennes stars de Kentucky sous les ordres de John Calipari, les deux amis se connaissent depuis l’âge de 14 ans et ont toujours déclaré vouloir jouer ensemble. 10 ans après, c’est chose faite. Les deux joueurs ont traversé les enfers ces deux dernières années, mais cette nouvelle saison pourrait se révéler être une réelle renaissance tant pour Wall que pour Cousins.

Après des années de galères passées dans les infirmeries à travers la NBA, Demarcus Cousins va enfin pouvoir commencer une saison en forme, qui plus est dans une équipe compétitive. On croise les doigts pour que les blessures le laissent tranquille.

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