Evan Fournier n’est pas du genre à envoyer des likes et des emojis par-ci par-là. Quand il parle de ses fans, c’est avec le cœur grand ouvert. Après avoir décroché son premier titre pro avec l’Olympiakos, le Français fait fondre les fans et le pays entier avec une déclaration aussi passionnée qu’un derby au Stade de la Paix et de l’Amitié.
Depuis qu’il a posé ses valises au Pirée, Evan Fournier a pris une claque. Pas une de celles qu’on encaisse sur un écran au poste 2, non. Une claque émotionnelle. Celle que seuls les supporters grecs savent distribuer, à coups de chants enflammés, de tifos furieux et d’amour inconditionnel. Ce n’est pas une équipe qu’il a rejoint. C’est une secte de passionnés avec les maillots rouges en guise de toge. Dans son message, Evan Fournier ne parle pas de simples encouragements mais d’un carburant émotionnel, d’une loyauté viscérale qui l’a réveillé, lui, le vétéran NBA. Pour la première fois, il ne joue pas pour les caméras ni les stats ESPN, mais pour des cœurs qui battent à l’unisson. Et ça, ça change tout.
« Dès mon arrivée en Grèce, vous m’avez fait sentir comme l’un des vôtres.
En apprenant à vous connaître, vous m’avez montré ce que sont le véritable amour et la passion pour votre équipe.
Votre soutien inconditionnel partout où nous sommes allés, dans les victoires mais surtout dans les défaites, m’a fait réaliser que, pour la première fois de ma carrière, j’avais vraiment l’impression de jouer pour quelque chose de plus grand que moi.
Nous avons échoué au but ultime et j’en suis sincèrement désolé. On dit que le seul véritable échec, c’est quand on arrête d’essayer.
Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais je sais que je n’oublierai jamais cette saison.
Merci
«
Cette saison, Evan Fournier a tout traversé avec l’Olympiakos. Les coups durs, les polémiques, l’expulsion en plein chaos, les blessures qui déciment l’effectif… Pourtant, il a toujours tenu bon. Et s’il n’a jamais décroché, c’est parce qu’il avait quelque chose que les autres n’avaient pas. Dans chaque salle, dans chaque regard, il sentait la même flamme. Celle d’un peuple prêt à le suivre, même quand tout vacille. Evan Fournier n’a pas seulement joué pour des victoires ou pour redorer son CV. Il a joué pour eux. Son message sur Instagram n’est pas une simple déclaration. C’est une preuve de gratitude, presque un serment. Celui d’un joueur qui a trouvé chez ses fans ce que beaucoup cherchent toute une carrière. Un amour vrai, certes bruyant mais fidèle.
👏❤️ Evan Fournier soaks up all the love from Olympiacos fans after winning the league title in his first season in Greece pic.twitter.com/0WGrOmMMXF
— Eurohoops (@Eurohoopsnet) June 8, 2025
Il aurait pu parler de stats, de trophées ou de revanche. Mais non. Ce qui transpire de son message, c’est autre chose. C’est une émotion à vif, un merci qui vient du cœur, sans filtre. Evan Fournier ne cherche pas d’excuses, il assume la défaite, mais transforme ce goût amer en énergie neuve. Ce qu’il retient, ce n’est pas l’échec d’un titre mais la loyauté d’un peuple. Sa déclaration, c’est celle d’un joueur touché, presque changé, par la force d’un public qui l’a porté plus haut que n’importe quelle ligne de stats. Un lien rare, brut et sans expiration.
Evan Fournier a beau avoir quitté la NBA, il n’a pas raccroché son âme de compétiteur. Entre la ferveur grecque, les batailles sur le parquet et une déclaration pleine d’émotion, il a trouvé un nouveau souffle. Un nouveau public à faire chavirer. Une chose est sûre. Là où il passe, la passion s’enflamme et la Grèce n’a pas fini d’entendre son nom résonner dans les stades. Après tout, comme on dit sur les bords de la Méditerranée : « Qui aime bien, châtie bien mais surtout, qui persévère, triomphe. »
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