EUROBASKET – Après un démarrage tendu contre la Turquie, les Bleues ont activé le mode patronne. Au Pirée, l’équipe de France a déroulé son basket avec autorité face à la Grèce, pays hôte de l’Euro, pour s’imposer 92-56. Une démonstration collective dans une ambiance bouillante, un message clair envoyé à toute la compétition. Les Bleues sont là, et elles ne sont pas venues pour plaisanter.
Dès l’entame, plus de doutes. La France a repris le contrôle de son tournoi. Face à un public grec record (plus de 8 800 personnes, un sommet au 21e siècle pour un Euro féminin), les Bleues ont haussé le ton. Plus d’agressivité, plus de précision, et surtout une Janelle Salaün au diapason. Après avoir claqué 22 points contre la Turquie, l’ailière en a remis une couche avec 17 unités et un 5/6 chirurgical derrière l’arc. De quoi museler l’enthousiasme local dès le premier quart (21-17) et poser les bases d’un match bien maîtrisé. La France a pris feu et la Grèce n’a jamais pu éteindre l’incendie.
Janelle Salaün toujours sur son nuage 🌟
17 points (6/8 aux tirs), 5 rebonds et la qualification pour les quarts de finale face à la Grèce 📈
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Le rouleau compresseur s’est lancé au retour des vestiaires. Après une première mi-temps encore accrochée (44-37), les Bleues sont revenues du vestiaire avec les crocs. Migna Touré a planté 15 points en toute facilité, Pauline Astier (12 points, 6 passes) a parfaitement géré le tempo, pendant qu’Iliana Rupert dominait les débats dans la raquette. Résultat ? Un 48-19 encaissé en deuxième mi-temps pour des Grecques totalement submergées. Artemis Spanou (14 pts) et Mariella Fasoula (11 pts) ont bien tenté d’allumer quelques étincelles, mais trop seules, trop limitées. La France, elle, déroulait un basket sérieux, complet, froidement efficace.
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Pas de rotation hasardeuse cette fois. Jean-Aimé Toupane a serré le jeu. Moins de turn-over, plus de cohérence et une envie de tuer le match rapidement. Le message était clair. Pas question de revivre la frayeur turque. La victoire de la Turquie sur la Suisse a permis aux Bleues de valider la première place du groupe avant même le dernier match de poule. De quoi gérer tranquillement la rencontre face aux Suissesses samedi. Mais surtout, une manière forte d’entrer dans les phases finales. Les Bleues montent en puissance et tout le monde est prévenu.
En route pour les quarts avec les voyants au vert. Cette démonstration grecque remet les Bleues dans la peau des grandes favorites avec la Belgique. Défense resserrée, adresse retrouvée, leaders en feu. Si cette équipe garde cette intensité, le trophée européen pourrait bien changer de mains cette année.
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