
NBA – Les récompenses continuent de tomber, et celle-là on l’attendait. Trophée très disputé, cette année, celui de coach de l’année. Et cette saison, le chef d’orchestre qui a le mieux manié la baguette, selon les votants, s’appelle Kenny Atkinson. Comme on vous l’a présenté hier : un nom qui sent bon la rigueur, la renaissance… et les 64 victoires en saison régulière. Rien que ça.
Kenny Atkinson, c’est un peu comme un bon vin : il s’est bonifié avec le temps… et un passage en France. Avant de devenir le tacticien respecté qu’il est aujourd’hui, le bonhomme a posé ses valises à Montpellier, Épinal ou encore Mulhouse en tant que joueur… bref, les capitales mondiales du basket (si, si). Il y a même appris le coaching au contact d’un certain Vincent Collet, qu’il a ensuite rejoint en Équipe de France, histoire de choper une médaille d’argent et un peu de flair gaulois.
Passé par Brooklyn (où il a appris à faire beaucoup avec très peu), puis assistant de Tyronn Lue et Steve Kerr (où il a appris à faire beaucoup avec beaucoup), Kenny s’est installé cette saison à Cleveland, et la suite… c’est du velours. Ou plutôt du cuir bien poli. 64 victoires, des séries de wins à faire rougir le Real Madrid, et une équipe des Cavs transformée en rouleau compresseur. N°1 de la saison en rating offensif et 3e en rating défensif. Mérité.
Coach de l’année, donc. Une récompense qui aurait pu aller à J.B. Bickerstaff, l’ancien locataire du banc des Cavs, ou à Ime Udoka, qui fait des merveilles à Houston. Mais cette saison, c’est Kenny qui a mis tout le monde d’accord. Le voilà dans le club très fermé des Coach of the Year à Cleveland, aux côtés de Bill Fitch et Mike Brown… et tout ça sans LeBron !
Défait lors du Game 1 à domicile face à des Pacers très culottés, Atkinson a sans doute la tête à autre chose là tout de suite. Mais bon… une récompense, ça fait toujours plaisir. Maintenant, répondre sur le terrain, c’est mieux. Et connaissant Kenny, il a probablement déjà concocté trois nouveaux systèmes offensifs, deux pièges défensifs et un plan d’évasion si jamais ça tourne mal. Bref, Kenny Atkinson est Coach de l’année… ça c’est fait !
Victor Wembanyama sera-t-il à 100% lors de la saison suivante ?
