Rivaux mais avant tout amis, c’est souvent le constat qui ressort le plus souvent des relations entre joueurs NBA. Et forcément, Butler et Embiid n’échappent pas à la règle. Jimmy Butler voulait partir des Sixers, et enfin avoir son équipe, là où il serait l’unique star. À 30 ans, le natif de Tomball est arrivé à ce qu’il appelle son « troisième rêve », celui de faire quelque chose avec sa franchise. Après les Bulls, les Wolves et les Sixers, c’est maintenant la page Heat qu’il ouvre après un trade le jour de la Free Agency.
Il était attendu au tournant par les fans des Sixers, qui attendaient de lui une sorte de glowup de son jeu pour la postseason. On peut simplement dire qu’il ne s’en est pas trop mal sorti : 19,4 points, 6 rebonds et 5 passes, dans un rôle qu’il ne pouvait apprécier, et un contrat non voulu. L’élimination face aux Raptors fut cruelle, mais logique. Mais la route est encore longue, et Rome ne s’est pas fait en un jour. Et ça, les plus jeunes peuvent l’entendre, les plus vieux beaucoup moins. Et c’est pour cela aussi que Jimmy Buckets a pris la décision de partir à Miami : prouver qu’il peut gagner en étant la star d’une franchise, avec un cadre de vainqueurs. Néanmoins, il ne souhaite tout de même pas le malheur de ses anciens coéquipiers, surtout de Joel Embiid, qu’il voit bien dominer pendant encore de longues années :
« Continue de dominer. Continue de leur prouver en quoi tu es le meilleur joueur dans cette put**n de ligue » (via The Miami Herald)
En tout cas, c’est maintenant à Jimmy d’écrire sa propre page de l’histoire du Heat et de laisser ses anciens coéquipiers à Philly. Dans tous les cas on en connait un qui aura de nombreux matchs « émotions » à jouer : @Bulls (23/11), @Wolves (28/10) et à Philadelphie (24/11).