Jimmy Butler en super héros : “Je jouerai Robin, Steph sera mon Batman”

Source photo : Chaz NBA Youtube

NBA – Il y a des super-héros qui volent, d’autres qui courent vite, et puis il y a Jimmy Butler. Le gars qui se transforme chaque printemps, à la simple odeur des playoffs, en compétiteur enragé et devient la version NBA de ce collègue qui fait tout dans un projet de groupe. Et hier soir, après une nouvelle performance en grandes pompes, il avait une métaphore plutôt sympa à livrer sur Stephen Curry. Oui, Jimmy Buckets ne se prend pas pour n’importe qui et sait que sa présence fait la diff’.

« Je pense que n’importe qui a une chance avec moi dans l’équipe. Mais je sais que chaque équipe a une chance si Steph en fait partie. Moi, je jouerai Robin. C’est mon Batman. »

Jimmy Butler a donc bien l’intention d’aller au bout avec son « Partner in crime » et il l’a fait comprendre avec la conviction d’un gars qui pourrait convaincre un ours de devenir végan. L’ancien du Heat, désormais à Golden State depuis le 6 février, semble avoir trouvé sa Batcave dans la Baie. Et honnêtement, ce duo improbable fonctionne à merveille pour le moment. On pensait Jimmy incapable d’être numéro deux ? Faux. Il le fait, mais à la Butler : en marquant plus de points que le numéro 1, en défendant sur tout ce qui bouge, et en jouant les discours de vestiaire comme s’il préparait une révolution populaire. Si c’est ça être Robin, alors ce n’est plus un sidekick, c’est un co-leader qui paye aussi le loyer.

La preuve ? Leur performance face à Memphis cette nuit. Victoire 121-116 au play-in dans un match qui sentait la poudre dès l’échauffement et qui a tenu toutes ses promesses. Steph, aka Batman donc, a sorti les muscles: 37 points, des tirs assassins et un regard de tueur silencieux. Mais le vrai carnage est venu de Robin : 38 points à 60 %, 7 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et une défense de pirate sous caféine. Il ne lui manquait qu’un masque vert et jaune pour faire la totale. Butler a tenu la baraque, mis les coups, motivé les troupes, et rappelé à tout le monde que quand vient le mois d’avril, il n’est pas là pour faire du tourisme.

Alors, les Warriors : vraiment une surprise ? On verra. Mais une chose est sûre : si Robin claque 38 points par match, Batman n’a plus qu’à dire « night, night » à tout le monde. Robin, Jimmy Bucket, Playoffs Butler, une chose est sûre : Jimmy est dans la place et il est prêt à en découdre.