Jeanie Buss, la propriétaire des Los Angeles Lakers a profité de cette période un peu sombre pour se remémorer un bon souvenir. En effet, à l’occasion de la vente de son ancienne maison d’enfance, la patronne des Lakers est revenue sur sa première rencontre avec Magic Johnson alors qu’elle n’était âgée que de 19 ans.
« Je suis comme tous ceux qui essaient de trouver du réconfort quand une situation de crise éclate. Je cherchais un message positif quelque part dans ce chaos. Puis un ami m’a envoyé un lien vers un article du Los Angeles Times sur une ancienne maison familiale à vendre. J’ai vécu dans cette maison avec mon père de 1979 à 1981. J’ai regardé les photos et j’ai réalisé que la maison n’avait pas beaucoup changé au cours des 40 dernières années. Pour mon plus grand plaisir, ils tenaient une journée portes ouvertes. Je devais y aller et j’étais heureux de l’avoir fait ! »
« La première fois que j’ai rencontré Magic Johnson, c’est lorsque j’ai répondu à la sonnette et que j’ai été accueilli par un sourire plus éclatant que le soleil. Le GM des Lakers Bill Sharman avait ramené Magic qu’on avait drafté en première position pour qu’il rencontre mon père. Mon père était occupé à l’étage et m’a demandé de divertir nos invités jusqu’à ce qu’il soit libre. J’ai fait la conversation et quand le sujet s’est tourné vers le basket, Magic a dit qu’il était si heureux d’avoir été drafté par les Lakers mais qu’il n’allait rester que 3 saisons parce qu’il voulait jouer pour l’équipe de sa ville natale, les Detroit Pistons. J’ai entendu cela et j’ai couru à l’étage pour partager la nouvelle avec mon père. Eh bien, il n’a pas bronché. Il m’a remercié pour l’information et m’a dit de ne pas m’inquiéter qu’une fois que Magic aura revêtu le maillot des Lakers et mis les pieds sur le parquet du Forum, il ne partira jamais. Mon père a su avant nous qu’une histoire d’amour à vie entre les fans des Lakers et Magic Johnson allait commencer. »
Une sacrée anecdote donc surtout quand on sait qu’une grosse rivalité avec les Pistons a été engendrée derrière. Imaginez ne serait-ce qu’un instant Magic rejoindre Detroit, de quoi faire un sacré what if.
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