
NBA – Chris Paul voulait rentrer chez lui. Pas à Winston-Salem. Pas en Caroline du Nord. Mais à L.A., version Clippers. Là où les regrets ont traîné plus longtemps que les confettis, et où il compte bien écrire un dernier chapitre avec un vrai final. Pas un épilogue bancal chez les Warriors ou un caméo aux Suns. Non, Chris Paul voulait revenir, quoi qu’il arrive, et il l’a fait. En bonus ? Un roster solide, une famille sur place… et une promesse aux fans : sourire plus souvent.
Il y a ceux qui signent là où l’argent parle. Et puis il y a Chris Paul, qui, à 40 ans, voulait juste rentrer à la maison. Quand l’opportunité Clippers s’est présentée, il n’a pas regardé le cap space, ni le depth chart, ni les probabilités de jouer 30 minutes par soir.
“Pour être tout à fait honnête, je voulais revenir jouer ici coûte que coûte. Peu m’importait à quoi ressemblerait l’équipe ; je voulais simplement être à la maison, aux Clippers.”
Quitte à s’asseoir sur un dernier gros contrat, CP3 a misé sur l’émotion et la continuité familiale. Les siens n’ont jamais quitté Los Angeles. Maintenant, c’est lui qui revient.
Chris Paul is back in a Clippers uniform 🔥
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— NBA on ESPN (@ESPNNBA) July 28, 2025
Et le timing semble parfait. Brook Lopez, Bradley Beal, des jeunes affamés et une alchimie qui prend forme. Chris Paul n’arrive pas en messie, mais en maître d’orchestre d’un groupe dense, où son leadership naturel devrait parler. Tyronn Lue le connaît. James Harden aussi et même Bradley Beal, avec qui il a déjà partagé un vestiaire.
“Je suis encore plus enthousiaste maintenant, parce que je pense qu’on a une vraie chance de faire quelque chose de grand.”
Et cette fois, ça ne sonne pas comme un vieux discours de vétéran fatigué.
All the feels 🥹❤️
Chris Paul is HOME with #ClipperNation! pic.twitter.com/tlWrX7ggPN
— LA Clippers (@LAClippers) July 28, 2025
Son rôle ? Mentor, starter ou back-up peu importe. Chris Paul s’est engagé à montrer l’exemple. Chaque jour. Chaque entraînement. Ce n’est plus la statline qui compte, mais le standard de travail. À l’aube de sa 21e saison, il sait que les jambes ne feront plus tout. Mais il peut encore tenir un vestiaire, allumer un match, fermer un quart-temps, et ça, les Clippers en auront besoin. Avec les antécédents médicaux de Kawhi Leonard, Chris Paul pourrait bien devenir le vieux soldat indispensable sans jamais forcer.
Le plan est simple : rentrer, guider, et peut-être, gagner. Chris Paul n’a plus grand-chose à prouver, mais une chose à accomplir. Un titre, enfin. Et s’il faut en passer par 82 matchs avec un sourire forcé, alors il le fera.Après tout, c’est le dernier tour, et il veut que ça claque. L’intuit Dome est prêt. Lui aussi.
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