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« Ils ne m’ont jamais mis la pression » : Gabby Williams s’épanouit à Seattle

WNBA – À Seattle, il pleut souvent. Mais pour Gabby Williams, c’est surtout une averse de bonheur. Pas de tempête à l’horizon, sauf quand elle déclenche le pressing tout terrain. L’arrière tricolore vit sa meilleure vie chez le Storm, et quand elle en parle, on entendrait presque du Céline Dion en fond. 

Gabby Williams n’a jamais été aussi libre. Pas besoin de forcer, pas de tableau Excel avec des objectifs lunaires à atteindre. Pas de coach qui débite des stats comme un banquier en burn-out. À Seattle, on lui a simplement dit : sois toi-même. Et devinez quoi ? C’est suffisant pour faire des dégâts. Une philosophie qui détonne dans une ligue où la performance est souvent une obsession. Gabby, elle, fait du Gabby Williams, sans se travestir. Et ça marche.

Quand une franchise te donne confiance, ça se voit sur le parquet. 

« Ils ne m’ont jamais mis la pression, ils voulaient que je sois moi-même. Ils ne m’ont jamais dit que je devais être All-Star, ou faire tant de stats. » 

Une déclaration limpide, à l’image de son jeu cette saison. Toujours aussi tranchante en défense, toujours aussi altruiste en attaque. Elle joue avec une intensité rare et une sérénité nouvelle. Sa place au All-Star Game ? Une conséquence logique. Seattle, en retour, récolte les fruits d’un pari réussi : prolonger une joueuse qui fait tout… sauf du bruit pour rien.

Trop souvent, le sport de haut niveau oublie un détail : le plaisir. Gabby Williams, elle, ne l’a pas oublié. À 28 ans, elle n’a jamais semblé aussi à l’aise dans ses baskets. Pas seulement parce qu’elle claque des mixtapes défensives chaque soir, mais parce qu’elle se sent bien. Et cette énergie-là, on ne la triche pas. On parle souvent de « fit » entre un joueur et une équipe. Ici, c’est une fusion. Le genre de duo qui fait gagner des matchs… et qui rend les saisons inoubliables.

Aujourd’hui, elle est All-Star. Demain ? Peut-être dans une All-WNBA Team. En attendant, elle joue, elle sourit, elle brille. Et si ça continue comme ça, Seattle pourrait bien devenir la ville où Gabby being Gabby devient une religion. Gabby Williams est en mission, et ce n’est pas pour vendre des parapluies à Seattle.

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