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Iliana Rupert débarque à Golden State et renforce l’armada tricolore

WNBA – Iliana Rupert débarque chez les Golden State Valkyries. Oui, les Valkyries. Une franchise WNBA flambant neuve installée à San Francisco, qui a visiblement décidé de parler français cette saison. Entre l’EuroBasket, les JO, un mariage et un vol transatlantique, Iliana Rupert a coché toutes les cases d’un été bien chargé. 

Iliana Rupert avait signé dès décembre 2024 avec Golden State. Mais priorité oblige, elle a honoré sa mission avec les Bleues lors de l’EuroBasket. Résultat : elle n’a pas encore foulé les parquets WNBA cette saison. Mais l’attente touche à sa fin. À la sortie du All-Star Break (du 17 au 21 juillet), elle rejoindra officiellement les Valkyries. Son premier match ? Le 26 juillet contre Dallas. Et autant dire que la franchise californienne n’a pas simplement ouvert la porte, elle a déroulé le tapis rouge. Pour l’accueillir, elle s’est même séparée de Stephanie Talbot, l’un des plus gros salaires de l’équipe. On appelle ça une prise de position.

Championne WNBA en 2022 avec Las Vegas, Iliana Rupert revient aux États-Unis avec un tout autre statut. À 24 ans, après une saison blanche outre-Atlantique pour mieux briller en Europe, elle débarque comme une joueuse cadre. En Euroleague, elle a dominé, figurant dans le meilleur cinq de la compétition avec Fenerbahçe, qu’elle retrouvera d’ailleurs à la rentrée. Golden State, neuvième au classement, attend d’elle qu’elle apporte non seulement des points et des rebonds, mais aussi de la stabilité dans la raquette. Et peut-être un soupçon d’élégance tricolore.

Cerise sur le croissant. Iliana Rupert ne sera pas seule à porter l’accent français dans le vestiaire. Elle rejoint deux autres Bleues déjà installées chez les Valkyries : Janelle Salaün et Carla Leite. Trois Françaises dans la même équipe WNBA, ce n’est pas banal. Mais c’est exactement ce qu’il fallait à cette franchise rookie pour continuer à surprendre. Sous la houlette de Natalie Nakase, Golden State parie sur la jeunesse, la complémentarité, et visiblement sur la fibre franco-européenne. Une vibe très 2025.

Entre un mariage, deux compétitions internationales et un aller simple pour San Francisco, Iliana Rupert n’a pas pris de vacances. Mais elle compte bien se reposer sur ses fondamentaux. Poste 5 mobile, shoot soyeux, QI basket affûté. Les Valkyries viennent de recruter une pièce maîtresse. Et quand on sait qu’elle sera épaulée par deux compatriotes dans une franchise encore en pleine montée de sauce, on se dit que cette équipe-là pourrait bien envoyer du rêve. 

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