WNBA – À Seattle, les éclaircies sont rares, mais quand Gabby Williams prend feu, le Storm retrouve le soleil. Encore énorme face à Dallas, la Française continue sa campagne All-Star en mode bulldozer. Et pendant ce temps-là, Dominique Malonga grignote du terrain avec l’appétit d’une rookie affamée. Allons bon, et si la French Touch devenait tendance chez le Storm ?
Pas besoin de cape pour jouer les super-héroïnes. Gabby Williams a encore sorti sa panoplie complète : défense, adresse, clutch time et leadership. Mené pendant trois quart-temps par Dallas, Seattle s’en est sorti grâce à son trio Magbegor-Wheeler-Ogwumike, mais surtout grâce à la régularité et le sang-froid de Gabby Williams. Son bilan ? 18 points, 4 passes décisives, 3 interceptions, un 3-points crucial, et surtout un 4/4 aux lancers dans le money time pour plier l’affaire. Le genre de prestation qui pèse lourd dans une course au All-Star Game et qui installe un peu plus la numéro 5 du Storm comme une des joueuses les plus précieuses de cette saison WNBA.
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Ce n’est pas juste une bonne joueuse. Gabby Williams est en train de devenir la pierre angulaire d’un Seattle en reconstruction. Elle fait tout bien, elle fait tout proprement, et elle élève le niveau autour d’elle. Le Storm est encore en rodage, mais la régularité de Gabby Williams pourrait bien tirer tout le groupe vers le haut. Elle est ce qu’on appelle dans le jargon : un facteur de stabilité dans un océan d’incertitude. Et dans la jungle WNBA, c’est précieux.
Pendant que Gabby Williams cartonne, Dominique Malonga continue de faire son trou. Discrète dans les chiffres (6 points, 3 rebonds), mais diablement efficace dans le peu de minutes offertes. Surtout, elle a inscrit le panier qui a basculé le match en faveur du Storm en début de quatrième quart. Présente, mobile, lucide, elle joue comme une vétérante dans le corps d’une rookie.
Dominique Malonga makin’ it look easy in the paint ✨
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À seulement 19 ans, Dominique Malonga continue de grappiller du crédit. Et vu sa taille, sa mobilité et ses instincts, il ne serait pas étonnant de la voir grimper en responsabilités dès les prochaines semaines.
Gabby Williams continue de porter Seattle sur ses épaules avec le calme d’une vétérane et le feu d’une All-Star en mission. Si elle n’est pas à Indianapolis en juillet, on descend tous du bus. Et derrière, Dominique Malonga commence à faire du bruit : un rôle réduit, une efficacité maximale. À ce rythme-là, la French Touch ne sera plus une option de luxe, mais la signature du Storm. Seattle gagne, mais avec un accent bien marqué. Et franchement ? Tant mieux pour le basket français.
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