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Comment Oklahoma et Indiana ont atteint les Finales NBA 2025 en bâtissant une équipe sans superstar

NBA- Les finales NBA 2025 sans grosses superstars. Voilà une phrase qu’on n’aurait pas osé écrire il y a encore deux ans. Et pourtant, c’est bien la réalité. Alors que les grosses cylindrées NBA s’effondrent sous le poids des égos XXL et des contrats à neuf chiffres, le Thunder et les Pacers ont préféré sortir les casques de chantier plutôt que les chéquiers. Deux finalistes sans bague, sans star capricieuse, sans triche. Oui, c’est possible. Et maintenant ? Les Finales NBA. Comme quoi, construire lentement ne veut pas dire rester sur le bord de la route.

À l’heure où certaines franchises vendent leur futur pour une demi-saison de rêve (Nico Harrison on te parle!!!), le Thunder a fait le choix inverse. Après l’ère Durant-Westbrook-Harden, Sam Presti n’a pas paniqué. Il a accumulé les choix de draft comme des cartes Pokémon, en misant sur le long terme et en construisant son empire brique par brique. Le virage décisif ? L’été 2019, quand Shai Gilgeous-Alexander arrive dans le deal de Paul George avec les Clippers. Un pari sur un meneur encore frêle, encore brut. Aujourd’hui, Shai Gilgeous-Alexander est MVP de la saison, MVP des Finales de Conférence Ouest et a validé son contrat Supermax cet été, qui fera de lui le premier joueur de l’histoire NBA à toucher 80 millions de dollars sur une saison (en 2030). Voilà ce qu’on appelle : retour sur investissement. 

 

Autour de lui, OKC a continué de drafter juste : Jalen Williams, Cason Wallace, et surtout Chet Holmgren, le cyborg longiligne qui fait passer les pivots adverses pour des cônes de slalom. Et quand il a fallu ajuster, Presti l’a fait : en juin 2024, Josh Giddey est envoyé à Chicago contre Alex Caruso, pitbull défensif et colleur de plâtre sur les extérieurs adverses. Résultat : un collectif cohérent, une défense létale, un spacing chirurgical, et surtout, aucune star imposée. Juste des rôles acceptés et maîtrisés.

 

Du côté d’Indiana, pas de budget pharaonique, pas de marché glamour. Et pourtant, les Pacers sont là. Finaliste NBA pour la première fois depuis l’ère Reggie Miller. Grâce à quoi ? Un plan discret, un front office inspiré et un trade historique. En février 2022, les Pacers envoient Domantas Sabonis aux Sacramento Kings contre Tyrese Haliburton, Buddy Hield et Tristan Thompson. À l’époque, ça semblait risqué, Domantas Sabonis était un All-Star établi, Tyrese Haliburton un jeune prometteur mais encore frêle. Deux ans plus tard, l’affaire est classée : Tyrese Haliburton est l’un des meneurs les plus créatifs de la Ligue, All-Star, leader vocal et cérébral. Et il a fait d’Indiana l’équipe la plus spectaculaire à l’Est. Le move clé, c’est en janvier 2024 qu’il arrive : Pascal Siakam, en fin de contrat à Toronto, est récupéré contre des choix de draft et des joueurs de rotation. Et dès son arrivée, l’ex-Raptor joue comme un homme en mission. MVP des Finales de Conférence Est, il incarne ce mélange parfait de discrétion et de domination. Avec Nembhard, Mathurin, Nesmith ou Turner, les Pacers alignent une armée sans tête d’affiche mais à la cohésion chirurgicale.

Shai Gilgeous-Alexander n’a jamais changé d’équipe. Les Kings ont envoyé Tyrese Haliburton dans l’Indiana comme on déplace un pion de trop. Personne n’a vu en lui ni en Shai Gilgeous-Alexander un visage de Ligue jusqu’à cette saison. Thunder et Pacers ne dominent pas avec des superteams. Ils dominent grâce à des systèmes, des ajustements, une culture de l’effort, et des choix de recrutement parfois incompris. Pas de signatures d’agents libres à 200M$. Pas de conférences de presse façon soap opéra. Juste du basket et l’espoir d’une bague si convoitée pour ces Finales NBA 2025. 

 

Et si cette série entre deux franchises jamais titrées devenait le point de bascule ? Un rappel que la NBA peut récompenser le travail de fond autant que le strass ? Shai Gilgeous-Alexander et Tyrese Haliburton ne font pas de vagues. Ils font des Finales, n’ont pas empilé les bagues. Ils n’ont pas fait la couverture de GQ et ne crient pas sur les arbitres à chaque drive. Mais ils jouent ensemble, avec discipline, avec panache parfois. Et surtout, ils gagnent. Les Finales NBA 2025 Thunder Pacers sans superstar ne sacrent pas une dynastie. Elles célèbrent la revanche des bâtisseurs, ceux qui ont préféré la pelle au pistolet à billets. Et quelque part, ça fait un bien fou.

Les Spurs rêvent en grand : Wemby prêt pour la reprise, et un intérêt mutuel avec Kevin Durant

 

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