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Evan Fournier se rappelle sa 1ère rencontre avec Kobe Bryant : « J’ai dit « Gros, on le laisse tranquille »

Evan Fournier n’a pas eu souvent l’occasion de croiser Kobe Bryant mais on connaît l’amour et la relation particulière qu’il avait avec la France. L’arrière français se remémore ainsi quelques beaux souvenirs du personnage mais aussi de la folie du Black Mamba.

Peut être qu’il n’est pas le GOAT mais Kobe Bryant a quelque chose de légendaire en lui. Cela peut paraître bizarre mais les joueurs ne le considèrent pas comme une légende banale, à cause de sa mentalité, plus que ses performances sur le terrain. Présent dans la ligue depuis 2012, Fournier n’a finalement connu que quelques saisons de haut niveau de la part de Kobe Bryant. 2012, c’est la dernière année de playoffs de Kobe suivie malheureusement de son énorme blessure. La seule et unique fois où ils ont pu discuter, c’était du côté d’Orlando, et étrangement, Evan Fournier a été pour le moins surpris de l’attitude du légendaire numéro 24 des Lakers. Plutôt très cool et même sympathique, le numéro 13 des Knicks aurait même pu croire sur le moment que le compétiteur à la limite du sournois n’était pas Kobe Bryant. Invité sur la plateau de Canal +, le pote de Rudy Gobert raconte :

« J’ai rencontré Kobe dans un restaurant à Orlando. Lui pour le coup, il me dit « Hey, Mr. Fournier ! », c’était vraiment très formel.

Il m’a donné son énorme paluche, il m’a serré la main et il m’a dit : « Tu fais une bonne saison, continue comme ça, bonne chance à toi ».

Je lui ait dit merci, c’était la grande classe. J’étais avec mon beau-frère et un pote, et ils voulaient prendre une photo avec lui mais j’ai dit « Gros, on le laisse tranquille ». C’est déjà dingue qu’il t’adresse la parole avec respect. »

Avec le temps, Kobe Bryant s’est assagi et penser ne serait-ce un compliment de la part du légendaire Laker, à un rival de son niveau, serait du domaine de l’impossible. A sa retraite et même dès sa dernière saison, le quintuple champion NBA a montré son respect à des joueurs qui ne squattaient pas le haut de l’affiche. Quand on dort 4h par nuit, en livrant des efforts physiques et mentaux, sans oublier de s’occuper de sa vie de famille, sans parler de la fatigue mental, c’est qu’on est sans doute un petit fou. Evan Fournier le pense en tout cas et on ne peut pas vraiment lui en vouloir. Il ne faut pas être normal pour être si passionné, et si obsédé par l’amour du basket :

« Il était obsessionnel sur tout ce qu’il faisait dans le basket. Il n’y avait qu’une chose qui comptait pour lui, devenir un meilleur joueur.

Du matin au soir, c’est tout ce qu’il avait en tête, s’améliorer. C’est pour ça que maintenant, la « Mamba Mentality » est devenue un slogan. Une marque de fabrique.

C’est de la folie de se lever à deux heures, et d’aller s’entraîner entre trois et cinq heures du matin.

C’était une telle obsession pour lui que pour moi, c’était un signe que le gars ne tournait pas rond. Mais c’était aussi ce qui faisait son génie. »

C’est toujours intéressant d’entendre des histoires sur Kobe Bryant et à travers les années, le ration ne devrait pas diminuer. Cet homme voulait être un raconteur d’histoires et avec tout ce qu’il a vécu, on comprend pourquoi.

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