Evan Fournier est une star de l’équipe de France, à n’en pas douter. Mais plus encore, c’est son franc parler que tout le monde apprécie et grâce au journal l’équipe, on a pu avoir l’intégralité de son interview.
Il a beau être 4h39 du matin en France, il est toujours compliqué de croire à ce qui vient de se passer devant nos écrans de télé durant cette après-midi ensoleillée. Tout simplement, nos bleus ont créé l’histoire en allant taper la grande équipe des States. Même si les joueurs ne sont pas les Curry, Lebron and co, il s’agit tout simplement de l’équipe légendaire et en premier lieu, Evan Fournier a été le premier à montrer la voie durant ce très quart de Finale très tendu jusqu’à la fin du match. Il termine la rencontre avec une très belle feuille de statistiques : 22 points, 9/21 au shoot, 4/8 à 3 points, 3 rebonds, 4 passes +11 pour les bleus quand il est sur les terrains. Encore plus que sa performance, il s’est aussi fait remarquer en conférence de presse. Evan c’est la rue alors quand il parle, il le fait avec son cœur, toujours prêt à mettre le groupe en avant, en raison numéro une pour laquelle il est si populaire :
Evan Fournier : "On est des chiens. On n’a rien lâché. C’est trop facile de dire que ce n'était que mental, il y a eu notre intelligence de jeu, mais ce sont nos couilles qui ont parlé. On a gagné le quart, mais si on perd le prochain on rentre à Paris comme des connards."
— Gaétan Scherrer (@GaetanScherrer) September 11, 2019
Evan a tapé juste puisque les bleus ont craqué petit à petit, avant de se retrouver littéralement dos au mur en début de 4ème quart-temps. Tout le monde était en train de dire que Batum avait disparu, que Ntilikina était en mode Knicks et qu’il n’y avait pas un assez bon supporting cast à côté de Gobert et Vavane, et que ces derniers n’avaient pas les épaules pour battre ces ricains. La situation s’est inversée peu à peu, Gobert a été incroyable en défense, Ntilikina a mis des paniers plus qu’importants, De Colo a pesé par son scoring et la victoire fut incroyable en fin de match.
Au début de la compétition, on avait bien remarqué que l’edf était bien différente de celle du dernier euro. Un groupe est en train de naître car si les individualités sont quasi les mêmes, on observe une véritable union qui est passée par la défense mais comme le dit si bien Evan, il faut aller au bout maintenant !