Equipe de France de Basket – Evan Fournier et les bleus viennent de gagner leur 2ème match de suite mais ce fut bien laborieux. Interrogé en conférence de presse, le français a tapé du poing sur la table et il n’est pas le seul…
Après une rencontre assez sérieuse face à la Lituanie et un Evan Fournier on fire dans le money-time, les bleus ont voulu reposer la star française et ont failli le payer. En effet, le dernier quart-temps a été horrible à tout point de vue, puisque la Hongrie jouait le tout pour le tout hier soir, pour tenter de garder en vie leur qualification. C’est ainsi qu’Evan Fournier n’a pas du tout aimé l’attitude parfois trop laxiste des siens mais il faut aussi comprendre que dans les compétitions à enjeu, seule la victoire compte et dans ce groupe de la mort, il ne fallait pas se mettre en danger :
« Quand tu joues face à une équipe qui donne sa vie, tu ne joues pas de la bonne façon. À chaque compétition, c’est comme ça. On vient de voir la Bosnie-Herzégovine qui vient de taper la Slovénie, c’est pareil ce soir. La Hongrie est éliminée. C’était leur dernière chance, les mecs, ils ont un cœur, une fierté et ils n’ont pas envie de sortir donc ils donnent tout.
Quand tu ne fais pas un bon match et que tu n’est pas en confiance, voilà ce qui arrive. Il n’y avait pas le bon état d’esprit. Face à la Bosnie, nous avons une revanche à prendre, par fierté. Il faut qu’on se concentre, car nous savons que ça va être un combat. » Evan Fournier
Il faut aussi comprendre qu’il s’agissait d’un match en back to back mais ce n’est pas non plus une excuse et on peut comprendre que le joueur « fustige » l’attitude et l’état d’esprit pour mieux réagir au prochain match. A l’image d’Evan Fournier, Rudy Gobert met en avant la fierté, le cœur et la passion des Hongrois. Après la rencontre, Vincent Collet a eu aussi son mot à dire, comme il l’a rapporté à Be Basket :
« Au-delà du résultat et de la manière peu glorieuse, il y a le comportement que nous avons eu. Nous avons manqué d’enthousiasme, de fraîcheur. On se frustre trop vite, on le montre, et ce n’est pas acceptable. Faut qu’on réagisse très vite et indépendamment du basket. Hier, nous avons montré un tout autre visage et là, on a rechuté. Là, notre comportement n’était pas à la hauteur de la situation.
Nous étions tout proche de cette catastrophe. Ça aurait pu être encore pire que ce que ça a été ce soir. Il faut qu’on réagisse clairement contre des adversaires supérieurs en fin de groupe, la Bosnie-Herzégovine et la Slovénie. On ne peut pas se permettre de perdre ces matchs-là. »
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