
NBA – On ne va pas se mentir : s’il y a bien un joueur qui est passé à côté de son Game 2, c’est Julius Randle (si on ne parle pas de Rudy). En difficulté dans tous les secteurs, le joueur des Wolves, censé être le bras droit de Ant, n’a inscrit que 6 petits points, sans jamais peser sur le match. Pire encore : il a passé la quasi-totalité de la seconde mi-temps sur le banc, spectateur d’une rencontre où il aurait pourtant dû être un moteur.
En conférence de presse, Julius Randle ne s’est pas caché, reconnaissant lui-même son absence d’impact : “Globalement, je reste un peu trop debout à regarder. Il faut que je me bouge davantage, que je me mette en mouvement.” Un aveu lucide, mais qui pose question. Dans une série aussi intense, chaque joueur majeur doit répondre présent. Or, depuis la première mi-temps du Game 1, Randle semble à côté de ses pompes, comme s’il avait oublié comment on faisait.
C’est bien beau de rigolé en conf’ de presse si c’est pour sortir ça derrière. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : peu de points, peu d’impact au rebond, et une défense souvent prise à revers par les coupes incessantes d’OKC. En face, les lieutenants de Shai ont marché sur la raquette de Minnesota sans grande résistance. Et pendant ce temps-là, Randle… regarde.
Son autocritique est peut-être le début d’une prise de conscience. Mais il va falloir passer des mots aux actes. Parce qu’à 0-2 dans la série, les Wolves (et surtout Anthony Edwards) ne pourront pas aller chercher OKC tout seuls. Si Julius Randle veut prouver qu’il peut être plus qu’un figurant, le Game 3 à Minneapolis sera son moment de vérité.
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