EUROBASKET – Dominique Malonga aurait pu être une des pièces maîtresses de l’Équipe de France pour cet Eurobasket 2025 en Grèce. Mais la pépite tricolore, draftée en 2e position par le Seattle Storm, a choisi de prioriser sa première saison WNBA. Un choix fort, assumé mais non sans un pincement au cœur. Depuis les États-Unis, l’intérieure française suit avec attention et émotion le parcours des Bleues, qu’elle voit capables d’aller décrocher l’or.
Si Dominique Malonga n’a pas fait le voyage en Grèce, ce n’est pas par manque d’envie. Mais en choisissant de se consacrer pleinement à sa première saison WNBA, la jeune intérieure assume un virage décisif pour sa carrière. Depuis Seattle, elle observe avec attention les débats, lucide sur ce que certains perçoivent comme une Équipe de France diminuée par les absences de Gabby Williams, Marine Johannès ou encore Carla Leite. Une lecture que Dominique Malonga réfute d’un bloc.
« Il y en a qui disent que l’équipe est diminuée mais pas du tout, elle est capable d’aller chercher l’or. »
Dominique Malonga, elle, avance sur un fil. Celui du développement personnel à très haut niveau. En rejoignant la WNBA dès cette année, elle fait le choix d’apprendre vite, fort et loin de ses repères, avec la volonté d’y gagner du temps de jeu et de la légitimité pour la suite. Une stratégie qui, à seulement 19 ans, illustre une maturité rare et une ambition pleinement assumée. Rester aux États-Unis cet été, c’est aussi envoyer un message. Bâtir une carrière durable dans le monde pro tout en gardant la flamme bleue dans un coin du cœur. L’Euro, elle ne le joue pas, mais elle le vit avec fierté et une implication sans faille.
Rookie making plays already 🔥
Dominique Malonga’s perfect catch becomes an AND-1!
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— WNBA (@WNBA) June 22, 2025
Et sur le parquet grec, les Bleues le prouvent match après match. Après une entame crispée face à la Turquie, elles ont haussé le ton contre la Grèce, puis laminé la Suisse avec sérieux. Au centre de cette montée en puissance : Janelle Salaün. L’ailière, récemment revenue de WNBA elle aussi, incarne à merveille cette nouvelle génération qui ne recule pas devant ses responsabilités. Meilleure marqueuse des trois premiers matchs, elle a pris feu au meilleur moment, assumant un rôle de leader sans frissons. À ses côtés, des profils comme Migna Touré, Valériane Ayayi ou Pauline Astier ont parfaitement répondu à l’appel. Le collectif vit bien, le message est clair.
Dominique Malonga n’est pas en Grèce, mais elle est bel et bien dans cette aventure. Par ses mots, elle rappelle que l’Équipe de France, ce n’est pas qu’une sélection sur une feuille de match. C’est un état d’esprit, une fraternité, un objectif partagé : faire briller le drapeau tricolore. Et si les Bleues vont chercher l’or cette année, elle en sera aussi l’une des artisanes invisibles. En attendant, rendez-vous est pris. C’est ce mardi à 16h30 face à la Lituanie.
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