NBA – Pendant que Kevin Durant fait ses valises pour Houston et que Bradley Beal cherche une issue de secours, Devin Booker, lui, a choisi le grand amour. Rester à Phoenix. Pas besoin de roses ni de discours romantiques, juste un stylo et 145 millions de dollars posés sur la table. Une idylle prolongée jusqu’en 2030… avec, en bonus, le plus gros salaire jamais vu en NBA.
Déjà sous contrat jusqu’en 2028, Devin Booker a ajouté deux années supplémentaires à son bail avec les Phoenix Suns. Il touchera 145 millions de dollars de plus sur ces deux saisons (2028-2029 et 2029-2030), soit un salaire annuel record de 72,5 millions de dollars. Ce chiffre dépasse de justesse les 71,3 millions récemment garantis à Shai Gilgeous-Alexander par le Thunder, installant Devin Booker seul en tête de la hiérarchie des salaires historiques de la ligue.
Devin Booker broke the NBA’s highest annual extension salary record EIGHT DAYS after Shai did 😱 pic.twitter.com/Z6kOrfnQcb
— SportsCenter (@SportsCenter) July 10, 2025
Drafté en 2015 par Phoenix, Devin Booker incarne depuis une décennie la figure de proue de la franchise de l’Arizona. Meilleur scoreur de l’histoire des Suns, l’arrière de 28 ans s’assure ainsi d’y passer au moins 15 saisons. Une fidélité rare dans une NBA en perpétuelle ébullition. Pourtant, la dernière campagne fut décevante. Pas de All-Star Game, pas de Playoffs et une élimination sèche avant même le play-in. Malgré cela, le franchise player continue de miser sur ce projet, même dans la tempête.
#OTD in Suns History: Devin Booker recorded a 40-point triple-double to secure the win in Game 1 of the 2021 Western Conference Finals!
☄️ 40 PTS
☄️ 13 REB
☄️ 11 AST
☄️ 51.7% FG
☄️42.9% 3P
☄️ 100% FT pic.twitter.com/4W9fwjH2lx— Phoenix Suns (@Suns) June 20, 2025
Ce nouveau contrat n’est pas seulement une récompense individuelle. C’est aussi un signal fort envoyé à la NBA. Phoenix ne tourne pas la page Devin Booker. Bien que le Big Three formé avec Kevin Durant et Bradley Beal n’ait jamais décollé, la franchise veut rester compétitive autour de son franchise player. Il reste maintenant à construire une équipe plus équilibrée… et pourquoi pas, enfin, viser le titre qui lui échappe depuis toujours.
Alors oui, Devin Booker ne soulèvera peut-être pas le trophée Larry O’Brien demain matin. Mais à défaut, il peut se consoler avec un compte bancaire qui ferait pâlir un pays entier. À Phoenix, il n’y a peut-être pas encore de bague, mais clairement, il y a du blé. Et pour Devin Booker, c’est visiblement suffisant pour rester fidèle au désert.
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