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Daryl Morey encense Embiid et promet moins de trade à Philly : « Nous avons Joël et Ben, les pièces fondamentales »

source image : nba.com

Alors que l’avenir s’assombrissait du côté de la Pennsylvanie, Doc Rivers et Daryl Morey sont arrivés pour remettre les pendules à l’heure. L’ancien GM des Rockets le répète depuis sa prise de fonction, les Sixers ont tout ce qu’il faut pour viser le titre.

 « Trust the Process ». Telle fut la devise, le leitmotiv d’une franchise en totale perdition au milieu de la dernière décennie. Les saisons désastreuses s’enchaînaient, les bons choix de draft s’accumulaient. Un tanking forcé qui leur a au moins permis de sélectionner Joël Embiid puis Ben Simmons.

Censés être les sauveurs d’une franchise iconique, ils ont réalisé une saison régulière 2019-2020 compliquée avant de se faire balayer par les Celtics au premier tour. Une nouvelle désillusion qui stoppe l’ascension d’un groupe promis à réaliser de grandes choses. Après sept saisons à sa tête, Brett Brown prend la porte. Les rumeurs de transferts concernant les deux jeunes stars enflent. Faut-il repartir de zéro ?

Certainement pas selon le nouveau directeur des opérations basket, Daryl Morey. L’architecte des Rockets de James Harden, adepte des stats avancées le répétera autant que possible, les Sixers possèdent des joueurs talentueux. Sollicité par NBC Philadelphia, Morey s’est d’ailleurs penché sur le cas de Joël Embiid qu’il considère apte à se hisser parmi les meilleurs big-men de tous les temps :

« Joel ressemble beaucoup à de nombreux big-mens dominant de l’histoire de la ligue et je pense franchement qu’il a le talent pour être dans la liste des meilleurs de tous les temps. »

Effectivement, quand il est en forme, le Camerounais est monstrueux. Sa complicité avec Ben Simmons, quand ils arrivent à jouer ensemble, fait des ravages dans les défenses adverses. Alors pourquoi ça ne fonctionne pas ? Happé par le potentiel de l’équipe, peut-être le front-office s’est précipité en réalisant des trades foireux. Daryl Morey en a conscience, il ne touchera pas à l’ossature du groupe et réalisera moins de mouvements :

« Maintenant qu’on a Joël Embiid et Ben Simmons, les pièces fondamentales, je m’attends à moins de transfert ici. »

Afin de repartir de plus belle, les Sixers doivent désormais trouver un équilibre. En ce sens, la free-agency s’avère primordiale.  Cependant, la situation reste délicate avec les énormes contrats de Tobias Harris et surtout Al Horford, lui qui a signé la saison dernière.

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