Champion pour la troisième fois de sa carrière, Danny Green est encore sous contrat pour deux ans avec les Lakers. Pourtant, le tireur d’élite vétéran n’est pas certain de rester dans les rangs du groupe californien.
À 33 ans, Danny Green aimerait tellement porter la tunique pourpre et or et défendre le titre glané au terme d’une saison historique. Cependant, il le sait, la NBA reste avant tout un business et un potentiel trade est plus que probable. Même s’il a signé un joli contrat de deux ans avec la franchise de Los Angeles l’été dernier.
En effet, arrivé en provenance des Raptors, où il avait aussi gagné le titre, le premier de leur histoire, Danny Green s’était engagé avec les Lakers pour 30 millions de dollars. Même si son impact s’est moins fait ressentir cette saison qu’avec Toronto, Danny Green représente tout de même une monnaie d’échange intéressante. En tout cas, avec la offseason chargé des Lakers, Rob Pelinka pourrait songer à l’envoyer ailleurs. Dans son podcast « Inside the Green Room », l’ancien des Spurs fait le point sur la situation :
« Ça fait 10 ans que je vis avec les rumeurs de transferts. Au bout d’un moment, tu ignores le bruit. Si ça doit arriver, ça arrivera. Rob Pelinka est une personne respectueuse. Je suis certain qu’il me passera un coup de fil. Je comprends totalement la nature du business. Toutes les équipes vont effectuer des mouvements pour se renforcer, et nous aussi nous devons le faire. »
La situation est effectivement délicate pour l’organisation californienne. Sept joueurs de l’équipe sont free-agents si l’on excepte Rajon Rondo, KCP et Davis, tous les trois disposant d’une player-option. Pelinka va d’abord devoir s’atteler à prolonger Anthony Davis, ce qui ne devrait pas prendre des plombes non plus, pour ensuite se concentrer sur les cas de KCP, Rondo et probablement Howard. Le tout, en gardant un oeil sur les opportunités de trade s’offrant à lui. Quoi qu’il en soit, Danny Green reste optimiste :
« Ça va être compliqué de faire revenir les 10 joueurs free-agents. Mais si on prolonge l’essentiel, avec le noyau que nous avons déjà, je pense toujours qu’on a les moyens de faire quelque chose de grand. »
L’ultimatum a enfin été lancé pour la rentrée NBA : 22 décembre ou 18 janvier, faites votre choix