NBA – Drafté en septième position par les Pacers, puis échangé avec les Wizards dans la foulée, Bilal Coulibaly a bouclé une première saison NBA avec le sentiment du devoir accompli. Un premier exercice réussi pour le Français, qui avait commencé le basket un peu par hasard en 2012, à 8 ans.
Deuxième français le plus haut drafté de l’histoire derrière Victor Wembanyama et à égalité avec Killian Hayes, Bilal Coulibaly connait un début de carrière express. Un peu moins de deux avant après ses débuts en professionnel en septembre 2022 avec les Metropolitans 92, le natif de Saint-Cloud est aujourd’hui une pièce majeure de la reconstruction des Wizards, et candidate pour une place en équipe de France cet été pour les JO 2024. Capable de jouer arrière comme ailier, le swingman représente une option crédible pour Vincent Collet, si tant est qu’il se remette à temps (ce devrait être le cas) de sa blessure au poignet, qui l’avait contraint à mettre fin à sa saison rookie à la mi-mars. Un début de carrière presque aussi parfait qu’un conte de fée, que le principal intéressé était bien loin d’imaginer au moment de commencer le basketball un peu par hasard à l’âge de 8 ans, comme il l’explique à l’AFP :
« À la base, je faisais du judo. Mais je gagnais tout le temps et j’avais besoin de changer. Au foot, il n’y avait plus de place dans l’équipe, donc pour ne pas rien faire pendant un an, je me suis inscrit au basket. »
Rapidement, le jeune joueur de Courbevoie prend ses marques sur les parquets et progresse à la vitesse de la lumière, au point de s’imaginer un avenir en NBA après huit années de pratique :
« J’ai tout de suite vu que c’était un truc où je prenais du plaisir, même si j’étais pas bon du tout au début. Au fur et à mesure des semaines, le dribble était déjà beaucoup mieux, j’arrivais à tirer. Avant je tirais en cuillère, au bout de deux semaines, je tirais normalement. J’ai vraiment aimé. Plus un rêve, ça a été un objectif vers 16 ans. Quand j’ai commence à avoir ma poussée de croissance, 16, 17 ans. J’ai commencé à jouer avec les équipes plus hautes, surclassées tout le temps. Arrivé en pro, quand je voyais que j’arrivais à faire mes matches, j’étais vraiment à l’aise sur le terrain. Quand je me faisais confiance, je me disais qu’il allait falloir aller en NBA. »
I asked Giannis Antetokounmpo if he had any advice for Bilal Coulibaly.
Not only did he give some unbelievable advice, he also had some great things to say about the Wizards rookie 👀
“He wasn’t scared of the moment…the sky is gonna be the limit for him.” 🙌🏽 pic.twitter.com/x16YfzJjtU
— Bijan Todd (@bijan_todd) November 21, 2023
Bien lui en a pris. Auteur d’une saison rookie plus que prometteuse (8.4 points, 4 rebonds et un apport indéniable en défense) et qui l’a vu participer au Rising Star Challenge, le jeune ailier a notamment reçu les éloges de Giannis Antetokounmpo. Bonne nouvelle, Bilal Coulibaly n’est en aucun cas pressé par le temps, sa franchise de Washington en plein processus reconstruction après avoir (enfin) tourner la page Bradley Beal l’été dernier. De quoi imaginer un avenir qui s’annonce radieux. Avec pourquoi pas un bout de métal pendant à son cou en août ?