Damian Lillard a été le MVP de cette bulle. Et s’il a régalé les fans, les premiers à l’avoir vu sont ses coéquipiers, et notamment Carmelo.
Après une rude bataille dans la bulle et un play-in tournament gagné hier soir, les Blazers sont officiellement en playoffs. Et tout ça est en grande partie dû à Damian Lillard. Le joueur a brillé dans la bulle enchaînant les performances et les shoots du logo. Ses stats à Orlando sont terriblement insolentes : 37.6 points à 49.7% de réussite (et 43.6% derrière l’arc), 9.6 passes et 4.3 rebonds. Mais plus que ça, il est celui qui soude l’équipe. Et c’est ce qui en fait pour Carmelo Anthony, le meilleur joueur avec qui il est joué :
« Dame est au top pour moi. Je n’ai jamais joué avec quelqu’un qui portait son équipe à ce point grâce à son jeu et en tant que leader. Il se soucie sincèrement de ses coéquipiers. Ce qu’il est capable de faire est incroyable. Il est le meilleur joueur avec qui j’ai joué. »
C’est vrai que Dame ne baisse jamais les bras. Toujours plein de sang-froid, il est capable de tuer le match sur un shoot du logo. Et si Melo a joué avec Allen Iverson, James Harden ou encore Russell Westbrook, pour lui, Dame est à un autre niveau.
« J’ai joué avec certains très bons joueurs, mais la façon dont Dame élève son jeu et celui des autres, c’est le meilleur. »
Cette saison a été compliquée pour les Blazers, entre les blessures de Nurkic, de Collins et de Hood, mais Dame n’a rien lâché et a réussi à emmener son équipe jusqu’aux playoffs. Et alors que personne ne voulait plus signer Melo, Portland l’a signé, et ils ont fait un bon choix. Melo se fond parfaitement dans les systèmes de l’équipe et brille à nouveau. Il a déjà planté deux daggers assassins dans la bulle. A l’arrivée de Carmelo, c’était très important pour Dame qu’il se sente bien dans l’équipe, il l’a même invité chez lui pour Thanksgiving. L’alchimie dans le vestiaire et en dehors est primordial pour lui :
« Mon job est de garder tout le monde motivé et de les encourager pour que nous jouions au meilleur de nos capacités. Il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas contrôler dans une saison, mais on peut choisir à quel point on travaille dur. »