Silence ça tourne ! Pour la reprise de la NBA, pourtant très loin des caméras de Holywood, la parole est donnée aux seuls acteurs. Des salles vides qui permettent aux joueurs présents sur le terrain de faire parler leur sens du dialogue. Ce n’est pas Carmelo Anthony qui nous dira le contraire.
Si les bruits des chaussures sur le parquet ou celui des briques lâchées par les joueurs vous sont déjà familiers, un autre arrivera bientôt dans vos oreilles. Celui des doux mots du trashtalk. Pas encore utilisé pour ces matchs de préparation plutôt tranquilles, il ne fait nul doute que la tension montera d’un cran dès que la compétition reprendra. Carmelo Anthony semble apprécier cet environnement, qui rajoutera une sorte de pression à ceux qui lui sont moins familiers. Il le confirme au micro d’ESPN, évoluer sans public donne un aspect totalement différent au jeu :
« Quand tu joues devant des fans, le bruit noie le trashtalk qui vient d’un côté et de l’autre du terrain, et même depuis les bancs. Mais dans cet environnement, tout est augmenté. Tu entends tout ce que tout le monde dit. »
Melo a ensuite appuyé sur le fait que les joueurs entendraient également plus les réclamations venant du banc et du staff. Difficile alors de passer outre une potentielle blague du rigolo Joel Embiid quand il n’y a pas de public pour crier plus fort que lui. En temps normal, les joueurs ne prêtent pas tellement attention à ce qui se dit autour d’eux. Il faudra être encore plus concentré pour ne pas sortir de son match avec les provocations incessantes de ses adversaires.
La ligue fera peut-être en sorte de ne pas faire entendre tous ces gentils mots haut et fort à la télévision. On sait que cette dernière est très à cheval sur l’image qu’elle véhicule et elle ne manque pas de sanctionner les joueurs quand ceux-ci débordent sur les terrains. Ce qui est sur c’est que les joueurs, eux, ne se gêneront pas pour user du trashtalking.