Cette nuit, Luka Doncic était en feu et a rendu folle la défense des Wizards. Bradley Beal a tenté de stopper l’hémorragie en fin de match mais a finalement été expulsé du match après un duel très physique et engagé avec le Slovène.
Hier soir, les Dallas Mavericks accueillaient les Washington Wizards à l’occasion de leur premier match de la saison. Luka Doncic a survolé une rencontre qu’il a terminé avec 34 points à 12 sur 19 au tir dont 4 sur 8 à trois points, 9 rebonds et 3 passes. Bradley Beal, de son côté moins en réussite (19 points à 7 sur 25 au tir, 6 rebonds et 9 passes), a été irrité par la facilité de Luka Doncic à scorer lors des trois premiers quarts (32 points en 28 minutes à l’entame des douze dernières minutes) et a donc décidé de s’occuper de lui en le serrant en défense durant tout le dernier quart. Après des contacts rugueux, de multiples échanges verbaux et pas mal de tension, Beal a finalement été expulsé pour deux fautes techniques à un peu plus d’une minute du terme de la rencontre et a dû voir son équipe s’incliner 108 à 100. Pour autant, les deux hommes se sont quittés bons amis puisqu’ils ont échangé quelques mots et une accolade avant que Beal ne rejoigne les vestiaires au moment de son exclusion.
De plus, malgré un traitement très rugueux, le joueur des Mavs a dressé des louanges à son défenseur du soir en s’adressant aux médias après la rencontre : « C’était cool. C’est ce qu’est le basketball. Vous n’avez pas d’amis sur le terrain. Je le respecte pour ce qu’il fait. Tout le monde dit qu’il n’est qu’un joueur élégant. Non, il a montré qu’il est aussi bon en défense. Il l’a montré sur le parquet, alors je le respecte pour ça. » Beal était lui aussi bon joueur devant les médias et a expliqué ne garder aucune rancoeur envers le jeune Slovène : « C’était juste du basket. Vous avez vu, quand j’ai été expulsé, il (Doncic) est venu et a été le premier à venir me checker, donc il a compris ce que c’était. Nous n’étions pas en train de nous battre. C’était simplement du basketball, pour essayer de le frustrer. Il était en train de nous botter le cul, alors il fallait faire quelque chose. » Le patron de la franchise de la capitale, privé de son meneur et ami John Wall a continué en dressant un portrait flatteur de son homologue Européen : « Il (Doncic) a été chaud toute la nuit. C’est un arrière coriace. C’est un mec physique. Il peut obtenir à peu près tout ce qu’il veut, et je pense que nous l’avons laissé devenir un peu trop à l’aise. Certes, il a été capable d’obtenir des fautes, mais je pense qu’il a obtenu trop de tirs à trois points, beaucoup trop de drives ouverts. Je voulais juste le frustrer un peu. »