Austin Rivers est prévoyant. Et il ne se voit pas autre part que dans le monde du basket, même après sa carrière de joueur. Pour suivre les pas de son père ?
Austin Rivers a eu la chance -ou le malheur- de pouvoir jouer sous les ordres se son père, Doc. Longtemps décrié comme un joueur moyen qui profitait du favoritisme pour gratter du temps de jeu aux Clippers, Rivers s’est bâti une réputation de guerrier et est maintenant installé dans la rotation de Mike D’Antoni aux Rockets. Avec 8,5 points par match, Austin est un joueur d’équipe, dur en défense et toujours prêt à se sacrifier.
Un esprit d’équipe et une compréhension du jeu qui pourrait bien le pousser à devenir coach. Dans une interview sur Facebook, Craig Ackerman lui demande s’il a déjà pensé à devenir coach :
« Oui, bien sur. J’ai déjà pensé à devenir coach. Pour être honnête, j’ai jamais pensé au coaching avant cette année. J’ai jamais imaginé a voir ça en moi.
Ces dernières années, mon intérêt pour devenir coach a grandi. C’est quelque chose que je ne me vois pas faire mais maintenant c’est quelque chose auquel je pense dans un coin de ma tête. Je commence à me dire qu’après 10 ans, ou peu importe le nombre d’heures qu’il me reste, c’est quelque chose que j’aimerais faire. »
Mais l’intérêt principal d’Austin n’est pas le coaching mais bien les dessous de la NBA, le buisness :
« Je me suis toujours vu du côté du business, en tant qu’agent, GM ou président. J’ai toujours voulu faire partie du front office. J’adore le côté buisness du basketball et je m’y connais. Je pense avoir la légitimité, j’ai appris et compris le jeu toute ma vie en étant autour de ça. Je pense que c’est quelque chose que je pourrais faire vraiment bien et aujourd’hui encore.
Cet été, bien évidemment plus maintenant, je comptais aller au GM camp à Vegas que la Ligue organise pour y apprendre le buisness du basketball. Je veux y aller. Je veux en apprendre davantage.
Je ne veux pas qu’il y ait une quelconque confusion. Quand je prendrai ma retraite, je veux être prêt. Je veux pouvoir aller dans quelque chose que j’ai déjà travaillé, pour qu’il n’y ait pas de dispositions particulières à prendre. Donc mon esprit est toujours en mouvement et occupé. Je vais pas être un de ces gars qui prend sa retraite et se dit genre « Et maintenant ? ». Ça n’arrivera pas. Je ne laisserai pas ça arriver. »