
NBA – Retour en Finales de Conférence pour les Timberwolves ! Après avoir sorti les Warriors en cinq matchs, Minnesota savoure. Enfin… pas tout le monde. Car si vous pensiez qu’Anthony Edwards allait s’enflammer en conf’ de presse, c’est que vous ne connaissez pas encore Ant Man. Pas satisfait, pas impressionné, et toujours aussi cash, le leader des Wolves a envoyé quelques vérités bien senties. Même à la place des autres.
Leçon de l’an dernier ? Quelle leçon ? Quand on demande à Anthony Edwards, en conf’ de presse d’après match, s’il a tiré un enseignement de l’élimination en finales de conférence l’année dernière. Réponse immédiate, sans détour, presque gênante pour la question elle-même. Anthony Edwards ne fait pas dans la nostalgie ou la pseudo-introspection : « Aucune leçon. Juste une défaite. » Voilà, fin de l’analyse. Pas de discours profond sur l’échec, pas de storytelling ESPN. Pour lui, une défaite, c’est une défaite. Pas un TED Talk.
Retour en finales de conf’, donc… Oui, mais calmos. Même quand on essaie de le pousser à savourer ce retour au sommet de l’Ouest, Anthony Edwards reste dans le contrôle. Pas question de se voir trop beau, ni de faire un post Insta sur « le voyage, pas la destination« . Il avance, point : « J’espère juste que je suis plus prêt que l’année dernière. » Là encore. Faut pas chercher de l’analyse trop loin non plus… il n’y en a pas. Pour Anthony Edwards, il verra bien s’il est prêt quand les finales de conf’ commenceront.
Rudy Gobert parle ? Non, en fait c’est Anthony Edwards.
« Aucune satisfaction. On n’a encore rien fait. Donc non : il n’est pas satisfait. »
La meilleure (ou pas) pour la fin : question posée à Rudy Gobert sur sa satisfaction de retourner en finales de conférence… mais c’est Anthony Edwards qui décide de répondre à sa place (littéralement). Le gars a parlé pour lui, parce que bon, c’est plus rapide, plus marrant, et puis Rudy est trop poli pour dire quoi que ce soit…
Ça fait quand même un peu : « Merci Rudy, ne te fatigue pas, je vais répondre pour toi. » Fraternité version Minnesota ? Petit agacement mal camouflé ? Quand on se souvient qu’Ant Man avait qualifié les Français de « bouffons » lors des derniers Jeux Olympiques, et qu’on connaît la cote mitigée de Rudy dans la ligue, on croise les doigts pour que l’ambiance dans le vestiaire soit meilleure que l’impression que ça renvoi.
Anthony Edwards ne joue pas à être un leader : il l’est. À 23 ans, il est déjà cash, avec une confiance tranquille qu’on retrouve dans ses drives comme dans ses réponses aux médias. Les Wolves sont en Finales de Conférence, mais pour lui, la mission ne fait que commencer. Et sans parler de l’arrogance du garçon, l’ambition, elle, est bien là. Préparez-vous : Ant Man est venu pour en découdre.
