La saison régulière de la NBA 2019-2020 approche à grands pas et ESPN profite de cette rentrée pour dévoiler son célèbre TOP 100 des joueurs présents dans la ligue. L’ailier de Minnesota, Andrew Wiggins, ne figure pas parmi ces athlètes et ne s’est pas privé de réagir aux nombreuses critiques.
Attendu comme la relève de Lebron James, l’ancien premier choix de la draft 2014 peine à s’imposer en patron et attire de nombreuses critiques sur son jeu. Le Canadien se dit pas d’accord avec ce classement et a rapidement pris la parole sur ESPN :
« Je ne regarde pas trop ces trucs, Top 100 ou pas Top 100. Mais il n’y a pas 100 joueurs meilleurs que moi, donc peu importe ce que les gens pensent. Tout le monde a le droit d’avoir sa propre opinion. Mon boulot c’est d’aller sur le terrain, jouer au basket et c’est ce que je fais. »
Le joueur de 24 ans qui a signé une prolongation de contrat en 2017 pour 147,7 millions de dollars sera attendu au tournant cette saison par le staff des Timberwolves. Même si ses statistiques en carrière sont au rendez-vous avec 19.7 points, 4.1 rebonds et 2.1 passes décisives les critiques vont bon train et souvent liées à son manque de progression et son absence d’impact dans le jeu. Wiggins sait qu’il doit faire mieux mais accuse également le coup en mentionnant la présence de Jimmy Butler qui lui a longtemps barré la route et surtout les quatre entraîneurs qui sont passés sur le banc en cinq ans.
« J’ai le sentiment que lors de mes 3 premières années j’étais en pleine progression, j’ai régulièrement progressé puis des changements ont été faits. J’ai eu le sentiment d’avoir un peu décliné. Mais j’ai bossé extrêmement dur cet été. Et j’ai autant confiance en moi que lorsque je suis arrivé dans la ligue. » Il a d’ailleurs appuyé ses propos en affirmant : « Ce n’est pas une excuse de dire que ça a altéré beaucoup mon jeu. Chaque coach est différent, chaque coach a un style de jeu différent, mais aucun ne m’a fait connaître une expérience négative. Je dirais que je prends plus de plaisir que l’an passé parce que l’an passé ça a été un début de saison difficile. La joie a toujours été là. Je n’ai jamais été sur un terrain sans vouloir y être. »