Les années d’Andrew Wiggins dans le Minnesota ont été marquées par les critiques. Entre manque d’investissement et inconstance, le numéro 1 de la draft 2014 en a pris pour son grade. Une période difficile qu’il rattache à l’environnement peu compétitif de Minnesota. Quelque chose qui a changé avec son arrivée à Golden State.
Drafté en 1ère position en 2014 par les Cleveland Cavaliers, Andrew Wiggins a très vite été échangé dans un trade à trois équipes (Minnesota, Cleveland et Philadelphie). L’ailier a alors atterri chez les Timberwolves. Les espoirs placés en lui étaient énormes. Le joueur avait tout pour devenir une superstar de la ligue. Alors qu’il était au lycée, certains observateurs présentaient Andrew Wiggins comme le meilleur joueur lycéen depuis un certain Lebron James. Pourtant, il va vite décevoir. Bien trop inconstant, bien trop peu investi, les espoirs placés en lui vont vite s’écrouler, à l’image de son duo avec Karl-Anthony Towns. Malgré de bonnes statistiques, 19,7 points par match, sur ses 6 saisons dans le Minnesota, Andrew Wiggins n’a pas convaincu. Durant cette période, son équipe n’a atteint les 50% de victoire qu’une seule fois. Aujourd’hui aux Warriors, l’ailier estime qu’il ne disposait pas d’un bon environnement pour gagner et être compétitif. Selon lui, ses 6 années aux Timberwolves lui ont collé une étiquette qu’il ne méritait pas :
« Je ne dirais jamais que je n’ai jamais été compétitif. J’étais juste dans une équipe perdante. J’avais l’habitude de marquer plus et de faire à peu près tout, mais maintenant je fais partie d’une équipe qui gagne. Donc, tout ce que je fais, les gens l’apprécieront davantage et c’est ce que fait la victoire. Personne ne respecte les perdants, et je le ressens. »
Son arrivée à Golden State en 2020 a été un tournant dans sa carrière. L’ailier a intégré une franchise qui domine la ligue depuis la saison 2014/2015. Entouré de Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et de Steve Kerr, il ne pouvait rêver de mieux. Cet environnement de champion lui a permis de bien travailler et ses efforts sont aujourd’hui visibles. Andrew Wiggins a gardé une certaine régularité au scoring (18 points de moyenne depuis son arrivée), mais a amélioré ses pourcentages au tir et surtout sa défense. On l’a bien vu dans cette campagne de playoffs. C’était lui qui était envoyé en défense sur les stars des équipes adverses. Dans ces finales, contre Boston, il est le défenseur numéro 1 de Jayson Tatum et arrive à bien le contenir.
Andrew Wiggins in his first Finals is averaging:
16.5 points
8.5 Rebounds
1.5 assist
1.0 steals
1.3 blocks
43/32/70 splits
While holding Tatum to 33/40 splits on 40 shots.
Maple Jordan 🍁 pic.twitter.com/oBIxk4269P— 2 down 2 to go – 𝑀𝑜𝓃𝓉𝑒 🏆 (@WisemanFan) June 11, 2022
Aujourd’hui, il a conforté sa place dans le cinq des Warriors. Depuis le début de la série, il est sûrement, avec Kevon Looney, le deuxième meilleur joueur de l’équipe, derrière Stephen Curry. C’est impressionnant de voir comment il a évolué depuis son arrivée, même si on ne doutait pas de son talent. En tout cas, pour lui, il n’y avait pas de doute :
« J’ai toujours été compétitif et j’ai toujours voulu gagner. Ça n’aurait jamais dû être remis en question. »
Andrew Wiggins est dans une équipe compétitive, ce qui lui permet de montrer ses qualités. Chose qu’il ne pouvait, selon lui, pas vraiment faire aux Timberwolves, où l’on retenait plus les défaites que ses performances. Aujourd’hui, on le sent pleinement épanoui, entouré d’un groupe de champions dont il apprend beaucoup.
Quand Andre coach énergiquement Andrew Wiggins. Ce jeune est très humble pic.twitter.com/JlWXOvZ8uL
— DubNation CIV (@DubNationCIV) June 9, 2022
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