A la base, le Thunder ne voulait pas trader George et Westbrook : « c’est comme ça que la ligue fonctionne, parfois vous êtes forcés »

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Qui était prêt à vivre une telle free-agency ? Pas grand monde et certainement pas les dirigeants du Thunder, loin de s’imaginer de devoir se séparer de leur duo stars.

Ce n’est pas une tempête, mais bel et bien un ouragan qui a déferlé sur la NBA. Une free agency qui restera dans les livres d’histoire et avec de tels rebondissements, la ligue pourrait concurrencer les meilleures intrigues de séries TV. Le final, explosif et inattendu, nous a définitivement mis une claque. Kawhi Leonard annonce sa décision de rejoindre les Clippers et, dans le même temps, Paul George l’accompagne via un trade. Une onde de choc, tant pour les fans que pour le Thunder.

Surpris et pris au piège, Sam Presti va enclencher l’inévitable mode reconstruction en envoyant le dernier soldat de l’âge d’or du Thunder. Russell Westbrook est donc échangé aux Rockets quelques jours après Paul George. Sous couvert d’anonymat, un des dirigeants du Thunder explique qu’un tel scénario n’était absolument pas envisagé :

« Quand nous nous sommes réunis et que nous avons dressé nos plans, aucun d’entre eux n’incluait un échange de Paul George et encore moins de Russell Westbrook »

« Mais c’est comme ça que la ligue fonctionne, parfois vous êtes forcés. Et lorsque cela se produit, vous faites de votre mieux et je pense même que nous avons fait mieux que ça. Maintenant nous devons faire quelque chose d’important de tout ce qu’on a récupéré »

Effectivement, Kawhi Leonard désirant jouer avec PG13, ce dernier a immédiatement demandé son transfert et dans le même temps, libérer Westbrook demeurait la meilleure chose à faire. Un mal pour un bien. car ce n’est plus des assets que le Thunder a récupéré, mais un vrai trésor de guerre. En échangeant leurs deux stars plus Jerami Grant aux Nuggets, OKC a amassé 15 premiers tours de draft ! 15 tours de draft valables sur une période de 6 ans, de 2020 à 2026 !

Le Thunder a maintenant un bon gros paquet de cartes en mains, et quelques pairs d’as, pour repartir de plus belle. Ces tours de draft vont prendre de plus en plus de valeurs, et, à l’instar de Danny Ainge avec les Celtics, Sam Presti va avoir de très gros coups à jouer.