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Un véritable film d’horreur : Los Angeles découpe Phoenix de 24 points avec une Nneka Ogwumike des grands soirs

Source photo : Twitter Raini Rodriguez

Pour le 2ème match en télé nationale, la WNBA avait l’honneur de pouvoir compter sur Phoenix et Los Angeles, deux des équipes les plus excitantes de la ligue. La rencontre a déçu, pas les Sparks, qui ont véritablement laissé la saison passée aux oubliettes. Les joueuses du meilleur pote de Barnes l’ont emporté 99 à 75.

Dès les premiers instants, on voit bien que Phoenix est une « nouvelle équipe ». Démarrant lentement, Los Angeles en profite. L’équipe de Derek Fisher est en place, Candace Parker montre déjà son envie de revanche avec 6 points très vite inscrits. Ce premier quart-temps montrera la bizarrerie de voir Augustus avec le maillot de L.A, le grand rival de Minnesota. Elle ne se fait pas prier avec un joli panier à 3 points à 45 degrés pour ouvrir son compteur, d’une soirée qui s’annoncera magique pour elle. Le Mecury arrive à sauver les meubles dans la dernière minute grâce à Shatori Walker-Kimbrough mais surtout un banc complet… pour le moment. La nouvelle du Mercury, en provenance de New-York, Bria Hartley, arrive à créer pour ses partenaires et les deux équipes sont à égalité à la fin du 1er quart-temps.

Les deux cinq de départ reviennent pour ouvrir la nouvelle période et se répondent du tac o tac. Diana Taurasi montre à la terre entière, qu’elle n’a plus rien à voir avec le fantôme de l’an passé. Revenue au niveau, la GOAT casse déjà des chevilles et ses runners sont toujours appréciés. Los Angeles ne désenchante pas pour autant, en insistant encore et toujours à l’intérieur, souvent avec Ogwumike. Ce 2ème quart-temps n’a pas vraiment de temps faible. Le plus grand écart sera de 4 points lors de ces 10 minutes. Les stars répondent toutes présentes et Skylar Diggins-Smith ouvre enfin son compteur avec sa nouvelle équipe. Elle sera d’ailleurs la meilleure joueuse de son équipe pour cette soirée d’ouverture.

Rares sont les équipes performantes en attaque et en défense. Los Angeles dégage cette impression pour attaquer le 3ème quart-temps, qui sera à sens unique. Le plus flagrant dans tout ça, c’est leur facilité d’obtenir des stops en défense et des paniers en attaque. Elle joue l’une pour l’autre, toutes sur la même longueur d’onde, ce qui fut loin d’être le cas l’an passé. Gray, Ogwumike, Parker, les joueuses de Fisher sont si à l’aise que l’écart monte à plus de 10 points. Seimone Augustus prend ensuite feu avec 2 paniers de suite et Phoenix se retrouve complètement largué au score. Pour sa 15ème saison, son 6/6 au shoot est savoureux et montre qu’elle a encore ce truc. Le score à la fin du 3ème quart-temps est violentissime (80 à 53).

Le dernier quart-temps ne servira pas à grand chose, hormis montrer la supériorité de Los Angeles. Griner a été sous-utilisée (8 points), Diana Taurasi (16 points) fut assez maladroite malgré un physique rassurant. SDS était la joueuse la plus en vue à Phoenix mais on voit bien que les automatismes ne sont pas encore présents, tout le contraire de Los Angeles. Se taper les Sparks d’entrée n’est pas chose aisée et il n’y a pas à s’inquiéter pour le Mercury, qui remontera très vite à cheval. Nneka Ogwumike est logiquement la meilleure joueuse du match, à 21 points à 8/8 au shoot. 6 joueuses atteignent la barre des 10 points pour les Sparks, symbole d’un collectif au-dessus du soleil.

Ce n’est qu’un match mais on voit rien qu’avec l’état d’esprit, qu’il faudra compter sur Los Angeles pour aller loin cette saison. Le recrutement d’Augustus a déjà fait des merveilles, on attend la suite avec impatience.

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