NBA – Tony Parker est un exemple sur le fait de réussir en NBA, à un jeune âge. Malheureusement, peu y arrivent et surtout chez les français. Ces paroles font mal mais elles sont assez véridiques. Être drafté ne veut plus rien dire comme il le dit si bien…
On ne compte plus les français qui galèrent en NBA entre Frank Ntilikina, Théo Maledon, Elie Okobo ou encore Sekou Doumbouya. Si Evan Fournier et Rudy Gobert cartonnent et ont su faire leur trou, la nouvelle génération n’arrive pas vraiment à suivre. Le gouffre avec l’ère de Tony Parker est flagrant. Les choses doivent-elles changer ? En 2023, Victor Wembanyama devrait régler bien des choses mais on parle d’un phénomène physique et technique, aucun français ne semble pouvoir toucher son niveau. Tony Parker n’est pas tendre avec la nouvelle génération mais il a malheureusement raison, les frenchies ne sont pas au niveau de la génération précédente :
« La Draft ne veut plus rien dire aujourd’hui », avance le MVP des Finales 2007 pour le journal L’Equipe. « Nous sélectionnons les jeunes sur leur potentiel, mais le potentiel peut ou non se réaliser derrière. Avant, tu as fait deux ou trois ans à l’université aux Etats-Unis, ou tu as joué au meilleur niveau en France avant de te présenter à la Draft. »
Côté français, quelque chose chiffonne Tony Parker, le choix des joueurs. Il faut se rendre compte qu’à son époque, une grande partie des stars restaient à la fac avant de venir chez les pros. Quand on pense aux Tim Duncan, Vince Carter, Ray Allen, Allen Iverson, ils ne venaient pas en NBA avec une seule année d’université dans les jambes, contrairement à maintenant avec le fameux one and done. Bien sûr l’appât du gain joue beaucoup comme les lycéens qui ont dit oui à la NBA à l’image de Kobe Bryant, Tracy McGrady ou Kevin Garnett, mais la plupart venaient en NBA à 20 ou 21 ans. Tony Parker explique que les jeunes français partent trop tôt :
« Oui, et c’est dommage car on ne peut pas les obliger à rester en France ou en Europe. Je comprends, il y a beaucoup d’argent à gagner aux États-Unis. Mais les Américains sont très stricts sur le recrutement. Sur 400 joueurs NBA actifs, vous en avez 60 nouveaux qui arrivent chaque année, vous n’avez donc qu’une seule chance de faire bonne impression. Mieux vaut arriver préparé. Il faut résister aux sirènes de l’argent, savoir être lucide et partir au bon moment, après avoir accumulé de l’expérience. »
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