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Tom Thibodeau viré : les Knicks disent merci et au revoir

NBA – L’été n’avait pas encore commencé à New York que la clim est tombée. Tom Thibodeau, architecte de la résurrection des Knicks, a été remercié, malgré une saison historique. La direction a décidé de couper court, comme si perdre contre les Pacers était un crime d’État, pourtant ce n’est pas lui qui a raté tous les tirs à 3 points.

Tom Thibodeau sortait d’une saison pleine : 51 victoires, meilleure campagne new-yorkaise depuis 2013, une finale de conférence pour la première fois depuis 25 ans, un Jalen Brunson en mode MVP de cœur… Et pourtant, carton rouge. Pourquoi ? Parce que chez les Knicks, quand tu frôles l’excellence, on préfère changer les pneus que célébrer le moteur. La franchise estime avoir atteint le plafond Thibs, malgré l’harmonie globale du groupe.

Et si la défaite contre Indiana a été frustrante, elle s’est faite sans drama. Mais la direction veut une « nouvelle voix ». Une manière polie de dire : « On t’aime bien, mais on préfère un autre profil. » Même certains joueurs, comme Josh Hart, n’ont pas manqué de le remercier publiquement pour son travail, preuve que l’impact humain de Thibs allait bien au-delà des victoires.

Ce n’est un secret pour personne : Tom Thibodeau aime les rotations aussi serrées que ses mâchoires en fin de match. Si Jalen Brunson, Josh Hart et Mikal Bridges ont survécu à 40+ minutes par soir, d’autres l’ont peut-être moins bien vécu. À force de tirer sur la corde, tu finis par user le groupe – et la patience de tes dirigeants. Cette année, paradoxalement, l’équipe a été plutôt épargnée par les blessures… et c’est peut-être ça le vrai problème : on a vu le vrai visage du système Thibs, et certains n’ont pas été convaincus. 

226 victoires, 56.5% de succès, quatre campagnes de playoffs en cinq ans. Tom Thibodeau rejoint le club très fermé des coachs new-yorkais qui ont plus gagné qu’ils n’ont perdu. On parle d’un gars qui a fait oublier les naufrages Fisher, Rambis ou Fizdale. Mais à New York, l’impatience est une tradition aussi forte que les bretzels sur les trottoirs. Et même un double Coach of the Year peut être viré un mardi matin sans préavis, comme une mauvaise coloc.

Thibodeau aura redonné une âme à ces Knicks, c’est indéniable. Mais les dirigeants veulent l’étape suivante : le titre, pas les demi-finales. Reste à savoir qui viendra reprendre le flambeau et surtout, s’il fera mieux que le bon vieux Thibs. En attendant, lui peut souffler un peu… ou poser direct à Phoenix, qui sait. Ah, et petite précision : les Knicks l’avaient prolongé l’an dernier. Résultat, ils lui doivent encore 30 millions de dollars, pour un coach viré après sa meilleure saison. À ce tarif, on espère au moins qu’ils lui ont laissé les snacks dans le vestiaire. À New York, tu gagnes ou tu dégages. Et parfois, tu dégages même en gagnant.



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