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Stephen A. Smith descend Mike D’Antoni : « il est là où il doit être, en tant qu’assistant »

source image : nypost.com

À la surprise générale, Mike D’Antoni, tout juste parti des Rockets, a finalement rejoint son poulain Steve Nash en tant qu’assistant chez les Nets. Selon Stephen A. Smith, journaliste d’ESPN, Mike D’Antoni avait fait son temps en tant que head-coach.

Il aura tout essayé. Après quatre saisons sur le banc des Houston Rockets, Mike D’Antoni s’en est allé. Son utilisation de l’ultra small-ball aura montré ses limites, et le célèbre coach moustachu tire sa révérence sur une décevante demi-finale de conférence.

Tout n’est pas de sa faute, évidemment. Le front-office a pris des risques en tentant un basket inédit, sans réel pivot de formation, Tyson Chandler mis à part. De plus, l’association des deux MVP que sont James Harden et Russell Westbrook n’a pas montré l’étendue de son potentiel non plus.

Alors, Mike D’Antoni s’est lancé un nouveau challenge. On l’attendait du côté d’Indiana voire même de Philadelphie. Non, non. L’ami Mike a décidé de rejoindre celui qui lui aura donné ses plus belles années de coaching à Phoenix, Steve Nash. Nommé head-coach des Brooklyn Nets, le double MVP de la ligue a fait appel à son mentor pour l’accompagner dans sa première année sur un banc de touche.

C’est une décision pour le moins surprenante. En tout cas, l’ensemble de la planète basket s’attendait à voir D’Antoni prendre les rênes d’une franchise en quête de renouveau. Un choix de carrière qui ravit en tout cas le plus célèbre des journalistes NBA aux Etats-Unis, aussi le plus franc, parfois le plus irritant, Stephen A. Smith. En effet, lors de l’émission First Take diffusé sur ESPN, Smith explique qu’il était temps de changer d’idéologie à Houston :

« Au final, il était temps de changer de coach à Houston. D’Antoni pensait qu’il y aurait beaucoup d’opportunités pour lui là-bas. La réalité, c’est qu’il y a des personnes qui méritent davantage d’en profiter, si, en effet, vous cherchez à gagner le titre.

Mike D’antoni m’a prouvé qu’il pouvait innover. Son style de jeu peut être vraiment divertissant. Aucun doute là-dessus. Et si c’est important pour vous, alors c’est votre homme. En revanche, si c’est pour gagner un titre, non, il n’est pas la réponse. »

Stephen A. Smith est catégorique, l’ancien coach des Lakers et des Knicks n’a pas la fibre du gagnant. Il avance même que sa place n’est pas celle d’un head-coach, arguant que son CV parle de lui même. Un jeu certes révolutionnaire pour l’époque, mais aucune Finale disputée an ayant coaché de grandes franchises. Selon le journaliste phare de la chaîne américaine, Mike D’Antoni a trouvé sa place :

« Il est là où il doit être : en tant qu’assistant. C’est un assistant-coach, en particulier pour Steve Nash. Ils ont eu beaucoup de succès ensemble à Phoenix, ils ont gagné 65% de leurs matchs. Ils sont allés plusieurs fois en finales de conférence même s’ils n’ont jamais été en Finales NBA.

Mais vous savez, il est chanceux d’avoir ce job. Parce que voilà la réalité : vous avez été coach à Phoenix, Los Angeles, New-York, Houston et vous n’êtes jamais allé en Finales NBA. Evidemment, les blessures et les mauvaises circonstances ont beaucoup à voir avec ça. Il était tout proche mais il n’y est jamais allé n’est-ce pas ? Et ce gars est le maître dans l’art de lâcher l’affaire quand il sait qu’il va être viré. »

Une analyse assez dure même si Smith n’a pas totalement tort. Après Phoenix, il n’a jamais réussi à imposer sa patte et à fédérer ses équipes comme à New-York (2008-2012) et davantage à Los Angeles (2012-2014) quand il avait Steve Nash, Kobe Bryant et Dwight Howard à sa disposition. Cependant, c’est craché sur l’importance et l’impact qu’à eu le nouvel assistant sur l’évolution du jeu en NBA. Comme le dit si bien Stephen A. Smith les « blessures et les mauvaises circonstances » y sont pour beaucoup.

Mike D’Antoni a coaché 1 199 matchs de saison régulière avec cinq franchises différentes. Il en a remporté 674 pour 527 défaites soit un bilan solide de 56.2% de victoires. En Play-Offs, c’est 110 rencontres mais 54 succès pour 56 revers. Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’ancien maestro des Suns, espérons qu’il puisse découvrir la joie de participer à une Finale NBA. Et quel plaisir que de le vivre avec Steve Nash et Amar’e Stoudemire.

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