
NCAA – À seulement 19 ans, pendant que certains peinent à enchaîner deux dribles ou d’autres rament sur ParcourSup, Sarah Strong, elle, domine déjà les parquets NCAA. Cette saison la jeune franco-américaine née en Espagne, a posé ses valises, et son jeu XXL, à UConn, l’université du Connecticut. Résultat ? En avril dernier, elle est sacrée Freshman of the Year par la WBCA avant de décrocher le titre NCAA aux côtés de Paige Bueckers. Rien que ça.
Avant UConn, Sarah jouait déjà dans une autre catégorie : celle des lycéennes qui claquent 21 points, 16 rebonds et 4 passes par match sans transpirer, ou presque. Trois titres d’État consécutifs en highschool avec Grace Christian et un bilan final ahurissant : 3 saisons, 91 victoires, 4 défaites. Elle remporte également en 2024 le trophée de Naismith High School Player of the Year. Son arrivée chez les Huskies, c’était donc un peu comme si on ajoutait un turbo à une voiture de course, ça fait des dégâts. On la retrouve partout : au scoring, au rebond, en défense… bref, elle coche toutes les cases, avec la discrétion d’une alarme incendie.
Quand on regarde rapidement son histoire, tout s’éclaire : Sarah est la fille d’Allison Feaster (ex-WNBA) et de Danny Strong (ex-NC State). Autant dire que les repas de famille devaient suer de talent et de classe. Le résultat est là : une joueuse complète, intelligente, et qui ne tremble pas sous les projecteurs. Lors de la finale NCAA, elle claque un énorme double-double avec 24 points et 15 rebonds, histoire de montrer qu’elle n’est pas juste une promesse mais une assurance tous risques que rien n’arrête, ni la pression, ni l’enjeu d’une finale nationale.
Sarah Strong, c’est un peu le cheat code du basket : jeune, surdouée, bosseuse, et déjà incontournable. Avec elle, UConn n’a pas juste jouer les premiers rôles, ils ont inscrit leur nom au palmarès. Et vu le début du script, ça promet quelques saisons bien musclées. Rendez-vous au prochain épisode.
