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Pour Anthony Davis, la NBA est plus ouverte que jamais : « Tout le monde peut gagner »

Source photo : Inside Basket

Après l’hégémonie des Golden State Warriors durant ces dernières années, la ligue a connu un véritable tournant lors de cette intersaison avec une redistribution des cartes parmi plusieurs franchises. Avec une Free Agency complètement hallucinante, de nombreuses équipes ont effectué des mouvements capitaux leur permettant ainsi d’avoir un effectif très solide pour l’année prochaine. Récemment transféré vers Los Angeles, la nouvelle superstar des Lakers Anthony Davis va tenter de son côté d’aider les siens à remporter un 18ème titre tant attendu. Mais la tâche s’annonce plus facile à dire qu’à faire : au vu de la concurrence phénoménale dans la ligue, notamment à l’Ouest, une bataille sans relâche se prépare pour la conquête du titre, et ce sont tous les fans NBA qui en salivent.

« La NBA est complètement ouverte. Tout le monde peut gagner », a déclaré l’ancien franchise player des Pelicans, durant une entrevue avec les médias. C’est peu dire que l’intérieur a raison tant le nombre de franchise ayant changé de dimension cet été sont nombreuses. Tout d’abord, les Los Angeles Lakers que Davis a rejoint cet été font figure de très sérieux contender (pour ne pas dire favori) en comptant notamment deux des cinq meilleurs joueurs du monde dans leurs rangs. Attractifs en raison de leur paire LeBronAD, les Lakers n’ont pas réussi à obtenir Kawhi Leonard afin de former un big three indécent, mais après cet échec, le Front Office de LA a habilement manié ses cartes en se rabattant sur des joueurs de second rang dont les principales caractéristiques sont la défense et le shoot, en vue d’entourer au mieux leur duo. La saison prochaine, les Angelinos peuvent prétendre à la conquête d’une bague avec une équipe profonde et très complète, comportée de joueurs talentueux comme Kuzma et Cousins ainsi que de valeurs sûres comme Avery Bradley, Danny Green, McGee ou encore Quinn Cook. Quant à eux, les Clippers n’ont absolument pas regardé sans rien faire leur voisin, en obtenant notamment le dernier MVP des finales accompagné de Paul George. Impressionants la saison dernière avec une équipe de morts de faim et un coach ne renoncant à rien et menant très bien ses hommes, la deuxième franchise de Los Angeles attaque le prochain exercice en ajoutant à leur effectif les deux meilleurs 3&D de la ligue, qui plus est sont deux superstars ultimes qui mettent en avant le collectif. Surprise de la ligue l’année précédente, on peut s’attendre à ce que les Clippers regardent dans les yeux les Lakers la saison prochaine pour la quête du titre.

« Tout le monde peut gagner » Anthony Davis

Perdants en finale et dénués de Kevin Durant et Andre Iguodala partis respectivement à Brooklyn et Memphis, les Golden State Warriors font forcément moins peur que les dernières saisons, en plus de ne pas pouvoir compter sur Klay Thompson, à l’infirmerie pour un petit moment à cause de sa blessure au genou. Mais gare à ceux qui les enterrent : finalistes 5 fois sur les 5 dernières années, les Dubs connaissent par coeur le chemin vers les finales et ont toujours Steph Curry et Draymond Green, probablement plus désireux que jamais de montrer qui sont les patrons à l’Ouest. D’autre part, Steve Kerr sera encore sur le banc des Warriors la saison prochaine et sa manière d’utiliser son nouvel All Star D’Angelo Russell (acquis en échange de KD) sera très excitante à suivre. Principaux opposants de Golden State à l’Ouest ces dernières saisons, Houston a également bougé durant la Free Agency, en envoyant Chris Paul à OKC afin d’accueillir le MVP 2017 dans leur roster, Russell Westbrook. Curieuse addition, mais si le duo entre leur nouvelle recrue et son pote James Harden clique et que l’intégration de Russ dans le système de Mike D’Antoni fonctionne, les Rockets seront également très compliqués à prendre et prétendants au titre une fois de plus la saison prochaine.

A l’Est, ce sont les Philadelphia 76ers et les Milwaulkee Bucks qui sont en tête de lice pour accéder aux finales. Côté Sixers, l’effectif a connu beaucoup de changements : Jimmy Butler et JJ Redick partis à Miami et New Orleans, ce sont Josh Rishardson et Al Horford qui ont posé leurs valises en Pennsylvanie. Avec un cinq majeur Simmons/Rishardson/Tobias/Horford/Embiid, les Sixers changent à nouveau de structure et Brett Brown devra trouver la bonne alchimie entre ses joueurs, mais ils restent très compétitifs pour l’année prochaine, avec un potentiel défensif immense et une équipe composée de joueurs majeurs et d’une bonne profondeur de banc. Côté Milwaulkee, peu de choses ont changé : Malcom Brogdon est parti aux Pacers, et sa perte aura probabement un impact sur les Bucks. Mais en ayant prolongé Middleton, Brook Lopez et George Hill en plus d’obtenir Robin Lopez, Wesley Matthews et John Leuer, Milwaulkee garde un banc compact et reste un candidat très sérieux au titre, emmenés par Giannis Antetokounmpo et Mike Budenholzer.

Dans une moindre mesure, d’autres équipes seront à surveiller de très près la saison prochaine, bien qu’elles n’aient peut-être pas les ressources pour prétendre aller au bout. Parmi elles, on compte naturellement le Jazz, qui pourra bénéficier des services de Mike Conley et de Bojan Bogdanovic la saison prochaine, en plus d’avoir recruté de bons joueurs de banc comme Ed Davis et Emmanuel Mudiay. Toujours une référence en défense grâce à Quin Snyder et Rudy Gobert, Utah aura probablement l’occasion de voler la vedette aux grosses écuries de l’Ouest, porté par son étoile montante Donovan Mitchell. Au sortir d’un excellent exercice et d’une campagne de Play Offs aboutie, les Nuggets seront également à suivre de près l’année prochaine, construits autour de Nikola Jokic et de leur collectif parfaitement huilé, avec l’expérience engrangée l’année passée en plus. Il faudra aussi s’attendre à ce que les Blazers jouent encore une fois les troubles-fêtes et se retrouvent bien classés à l’issue de la saison régulière, guidés par un Damian Lillard toujours au rendez-vous. On pense évidemment à Brooklyn qui ne pourra pas compter sur Kevin Durant la saison prochaine, mais qui garde son très bon collectif de l’année dernière, et qui y ajoute Kyrie Irving et DeAndre Jordan, rien que ça. Toujours très bien coachés par Kenny Atkinson, les Nets attireront les regards l’année prochaine et nul doute qu’ils risquent d’impressionner. Enfin, petite mention aux Boston Celtics qui perdent Kyrie, Al Horford, Marcus Morris et Terry Rozier mais qui détiennent toujours leur noyau de jeunes très talentueux et qui récupèrent Kemba Walker, qui semble être un meilleur fit qu’Irving pour la maison verte. Avec un Brad Stevens qui ne devrait cette fois pas batailler avec des guerres d’ego, les Celtics peuvent surprendre leur monde l’année prochaine comme ils l’ont déjà fait auparavant.

L’ère des superteams achevée, bien malin sera celui qui pronostique correctement le vainqueur en juin 2020. Avec désormais 5, 6 voir 7 équipes prétendantes au titre, le chemin vers la bague s’annonce semé d’embûches et Anthony Davis le sait : tout le monde peut gagner, et il va falloir être sacrément armé pour vaincre la concurrence, pour le plus grand plaisir des amateurs de la balle orange. On a probablement jamais été aussi impatients qu’une saison commence…

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