
NBA – Les Pacers ont visiblement décidé de tout jouer à fond, sur le terrain comme en coulisses. Tandis qu’Indiana lutte pour sa survie en Finales NBA, le front office n’a pas attendu l’été pour bouger ses pions. Un trade discret, passé sous les radars mais qui pourrait peser lourd dans les jours à venir avec la Draft.
Pendant que les Pacers bataillent en Finales NBA, leur front office aussi joue sa partition. Dans l’ombre de la grande scène, Indiana a conclu un deal malin avec les Pelicans. Le pick 23 de la Draft 2025 et les droits de Mojave King filent à New Orleans, en échange de leur propre pick 2026. Un retour aux sources qui n’a rien d’anecdotique.
We have re-acquired the rights to our 2026 first-round draft pick from the New Orleans Pelicans (originally conveyed to Toronto as part of the Pascal Siakam trade) in exchange for the 23rd overall pick in the 2025 NBA Draft and the draft rights to guard Mojave King.
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— Indiana Pacers (@Pacers) June 17, 2025
En récupérant ce choix 2026 initialement cédé, Indiana remet la main sur l’ensemble de leurs picks entre 2026 et 2032. Ainsi Indiana possède une flexibilité maximale pour un trade d’envergure à venir : jusqu’à quatre premiers tours mobilisables. De quoi séduire n’importe quel front office en quête de contreparties solides. Et dans le contexte d’une potentielle prolongation de Myles Turner, ce deal évite aussi de devoir garantir un nouveau salaire rookie en 2025. Un vrai timing chirurgical.
Myles Turner & the Pacers are working on an extension for this offseason, per @ShamsCharania.
« There’s mutual interest in getting a deal done… The Pacers have determined that they will be entering the luxury tax for the first time in 20 years. »pic.twitter.com/84Tbub9ILd
— ClutchPoints (@ClutchPoints) June 9, 2025
Pour New Orleans, l’objectif est clair. Renforcer sa main à la Draft 2025. Avec désormais les picks 7 et 23, les Pels peuvent rêver d’un package pour grimper dans l’ordre de sélection. Un levier intéressant dans une cuvée annoncée dense. Surtout un moyen d’ajuster un effectif jeune autour de Zion Williamson et Brandon Ingram.
En récupérant leur pick 2026, les Pacers n’ont pas simplement réorganisé leur tableau de draft. Ils viennent de s’ouvrir un boulevard pour de futurs gros coups. Ce n’est peut-être « que » le pick 23 qui part, mais l’effet levier est réel. Plus de marge de manœuvre, moins de contraintes salariales et un GM qui reste offensif pendant que son équipe joue le titre. À Indiana, les paris se font à tous les étages.
