NBA – L’année dernière, Victor Wembanyama avait déjà conquis la planète basket plusieurs semaines avant de finir premier choix de la draft 2023 sans aucune contestation possible. Cette année, même si le favori ne se détache pas autant, il est probable de voir Alexandre Sarr, un autre pivot français de plus de 2 M, se voir sélectionné par les Hawks d’Atlanta en première position. Une certaine hype s’est créée ces dernières semaines, et le jeune Français à l’accent impeccable s’est retrouvé hier dans le podcast P de Paul George.
Paul George a reçu sur son podcast le possible futur premier choix de la draft 2024 en la personne d’Alexandre Sarr, et PG13 considère que le fait que les joueurs les plus prometteurs viennent d’Europe est dû à la manière dont ils sont amenés vers le monde professionnel, et qu’aux États-Unis, ils ont tout faux.
« Je pense qu’on a tout faux ici aux États-Unis. Tu regardes Victor (Wembanyama), Luka (Doncic), toi (Alexandre Sarr), vous êtes déjà prêts pour la NBA en étant très jeunes, là où nous, on a besoin de plus de temps pour se développer et devenir des All-Stars et des Superstars. Vous (les Européens) semblez atteindre ce stade beaucoup plus tôt. »
Alexandre Sarr, bien qu’à peine sorti de l’œuf (19 ans) a été formé aux quatre coins de la planète, que ce soit en France, en Espagne au Real Madrid, aux Etats-Unis dans l’Overtime Elite ou bien dernièrement en Australie, avec les Wildcats de Perth. Il s’est donc senti d’étayer le point de vue de Paul George sur les différences de formation entre les Etats-Unis et l’Europe :
« En Overtime Elite, le développement musculaire des joueurs est vraiment au top. Je suis devenu bien plus costaud là-bas. Et puis bosser les skills, c’est ça la différence entre les États-Unis et l’Europe. Aux États-Unis, tu vas travailler les skills, là où en Europe, tu travailles le jeu d’équipe. »
Il est vrai que la maturité des jeunes basketteurs européens semble chaque année plus avancée que celle de leurs homologues américains. Alexandre Sarr en est le parfait exemple, lui qui a découvert le niveau professionnel très tôt avec les Wildcats de Perth. Une autre approche du basket-ball qui étonne Paul George.
Alexandre Sarr et Zaccharie Risacher toujours tout en haut de la Mock Draft d’ESPN