NBA – Est-ce que Paul George a signé chez les Sixers… ou à l’hôpital militaire de Philadelphie ? Entre la poisse XXL et les salles de soin toujours blindées, la franchise de Joel Embiid continue son grand chelem de la fragilité. Paul George, désormais plus proche du service orthopédique que du All-Star Game, a subi une arthroscopie du genou gauche après une blessure lors d’un entraînement estival. Objectif annoncé ? Retour pour le training camp. Objectif réel ? Croiser les doigts et brûler un cierge.
Pas de bol pour Paul George. À peine l’été entamé, l’ailier All-Star doit déjà passer sur la table d’opération après une blessure au genou gauche survenue à l’entraînement. Une arthroscopie pour nettoyer l’articulation, et une indisponibilité jusqu’en septembre au moins, juste avant le camp d’entraînement. Un scénario qui ressemble tristement à un remake, tant le corps de Paul George lui joue des tours depuis des années. À 34 ans, l’ancien Clipper traîne une réputation de joueur talentueux… mais fragile. Et cette énième alerte n’arrange rien.
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L’opération reste mineure, mais elle en dit long. À 34 ans et avec 162 millions de dollars à encaisser jusqu’en 2028, Paul George ne peut plus se permettre une nouvelle saison à 40 matchs. Déjà gêné par ce genou à l’automne dernier, il traîne depuis un bon moment une étiquette de joueur en porcelaine. Si l’ambition est toujours affichée du côté de Philly avec Joel Embiid, Tyrese Maxey et désormais V.J Edgecombe, la réalité des corps fatigués pourrait rapidement saboter les rêves de titre. Et quand l’infirmerie commence à ressembler à une colocation de stars NBA. On connaît la suite.
Embiid and Paul George showing up to training camp pic.twitter.com/dDsQ3wfklo
— Jake (@JakeMarc23) July 14, 2025
Le vrai problème, c’est qu’il n’est pas seul. Joel Embiid se remet toujours de son opération du genou d’avril. V.J Edgecombe s’est tordu le pouce en Summer League. Jared McCain n’a joué que 23 matchs la saison dernière. Tyrese Maxey a dû gérer un rôle XXL dans un effectif constamment décimé. La saison 2025-26 n’a même pas commencé que les voyants médicaux sont déjà à l’orange vif. Un mauvais présage pour une équipe censée viser le très haut niveau dans l’Est. À condition que les joueurs soient encore debout en avril.
Entre le genou de Joel Embiid version fondue savoyarde. Et celui de Paul George en mode concassée de tomates, les Sixers abordent la saison avec plus d’incertitudes médicales qu’un cabinet de radiologie. Le training camp est encore loin, mais Philly doit déjà jouer la montre. Et pas la montre connectée, hein, on parle bien du sablier de la patience.
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