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Nouveau coach chez les Suns : Jordan Ott arrive dans un bordel complet…

NBA – Jordan Ott vient de décrocher le job de ses rêves mais aussi celui dont personne ne voulait. À Phoenix, les bancs sont plus instables que le Wi-Fi dans un avion, et c’est lui qu’on envoie recoller les morceaux. Un été bouillant s’annonce dans l’Arizona, et c’est ce rookie qui va devoir naviguer dans une vraie tempête.

Jordan Ott, c’est pas un nom qui claque comme « Popovich » ou « Spoelstra« , mais le mec a charbonné. Coordinateur vidéo chez les Hawks en 2013, il a gravi les échelons patiemment pour finir assistant aux Nets, aux Lakers puis aux Cavaliers. Dernièrement, il bossait main dans la main avec Kenny Atkinson à Cleveland, une équipe qui a tourné comme une montre suisse cette saison (64 wins, gros collectif, deux côtés du terrain en feu).

Côté style, Jordan Ott coche les cases du coach moderne : créatif, focus sur le collectif, pas du genre à laisser le ballon moisir dans les mains d’un seul mec pendant 20 secondes. Et comme par hasard, il a aussi étudié à Michigan State… comme Mat Ishbia, proprio des Suns. Un lien de fac, ça aide toujours un peu quand y’a un CV à poser sur le bureau.



À Phoenix, la stabilité est un luxe que personne n’a encore réussi à s’offrir. Depuis l’arrivée de Mat Ishbia, c’est un vrai défilé sur le banc : Monty Williams, Frank Vogel, puis récemment Mike Budenholzer, tous remerciés avant même de pouvoir construire quoi que ce soit. Trois coachs en moins de deux ans. Aucun projet qui dépasse six mois. Un cap inexistant.

Et pendant que les dirigeants tranchent à tour de bras, les comptes, eux, tirent la langue. La masse salariale saturée, peu de flexibilité, et un roster qui a perdu son équilibre. Le Big Three Booker–Durant–Beal devait tout écraser, mais l’illusion a vite disparu. Aujourd’hui, Kevin Durant est toujours là, mais pour combien de temps ? L’air du désert commence à sentir la fin de cycle, et le projet tape enfin du poing sur la table : il faut repartir sur des bases saines. Et surtout, arrêter de penser que l’accumulation de stars suffit.

Fini les superteams bancales, Phoenix veut désormais miser sur son franchise player. Devin Booker devient le vrai patron du projet, à la fois sur le terrain et dans les décisions de coulisses (c’est lui qui a validé Ott). L’objectif ? Une équipe qui bosse pour lui, avec des gars capables de défendre et de le libérer offensivement. Des chiens de garde dans la raquette et surtout un collectif qui lui permet de planter ses 3-points dans le confort d’un canapé.

Jordan Ott, spécialiste du jeu collectif et des systèmes bien huilés, semble taillé pour bâtir ce genre de structure. Maintenant, encore faut-il lui laisser le temps… et ne pas le dégager à Noël.

Jordan Ott entre dans une franchise où le feu est plus fréquent que les temps morts. Et pourtant, c’est peut-être l’homme qu’il fallait : discret, méthodique, et surtout assez fou pour accepter le job. À Phoenix, on ne promet pas la stabilité. On promet le chaos. Mais si Ott parvient à y mettre un peu d’ordre, alors là oui… on commencera à parler de coaching miracle.

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