
Eurobasket – Nikola Jokic a dit oui à l’Eurobasket 2025. Et pas un « oui » poli à la serbe. Un vrai, massif, avec l’accent de Sombor et l’envie d’écraser le continent. Fini les excuses équines, les intersaisons à caresser des crinières ou à déboucher du champagne sur des sabots. Le triple MVP vient en sélection pour faire ce qu’il fait de mieux. Il vient distribuer des caviars et détruire des défenses. Il paraît que la compétition se joue dans plusieurs pays ? Qu’ils les préviennent tous. La Serbie débarque avec Nikola Jokic en chef de meute, et ça sent la domination à l’ancienne.
À côté de Nikola Jokic, la Serbie ne vient pas les mains dans les poches. Svetislav Pesic a convoqué du solide. Nikola Topic, fraîchement champion avec OKC, Bogdan Bogdanovic ou Nikola Jovic du Heat. Et même Tristan Vukcevic des Wizards et Vasilije Micic, patron en Euroleague seront là pour poser du tir, du QI basket et quelques cartons bien sentis. Le mélange NBA / Euroleague est parfaitement dosé. Avec Nikola Jokic en locomotive, même les Lettons vont sentir la vapeur passer dans le groupe A.
Best team in Europe? 🇷🇸
Serbia coming out with a JUGGERNAUT roster for EuroBasket 2025! pic.twitter.com/zNBdjMbUl4
— FIBA EuroBasket (@EuroBasket) July 28, 2025
Finalistes malheureux en 2009 et 2017, bronzés aux JO l’an dernier, les Serbes en ont marre de passer à côté du titre. Avec Nikola Jokic à la baguette, il n’y aura pas d’excuse. La compétition démarre le 27 août à Riga, et la phase de groupe s’annonce dense. Le Portugal, l’Estonie, la Lettonie, la Turquie et la République tchèque tenteront de ralentir une Serbie qui n’a visiblement plus envie de partager. Ce n’est pas un été pour construire, c’est un été pour écraser.
Nikola Jokic ne pleure pas deux fois pour la même chose. Une fois pour son cheval, une autre fois (peut-être) pour un titre européen. Cette fois, pas de parade NBA à éviter, pas de course dominicale en Serbie, juste du parquet et une médaille à aller voler. Et si la Serbie se met à dérouler comme prévu, il faudra bien un miracle. ou Giannis, Luka Doncic et toute la FIBA réunis pour les stopper.
