Chose paradoxale, Houston avait le 27ème pace de la Ligue l’année dernière, alors même que son coach, Mike D’Antoni, est un utilisateur notoire du « 7 seconds or less ». Mais cette année, Houston a accueilli Russell Westbrook, et Mike a été clair : maintenant ses texans joueront en 6 secondes ou moins.
Ce n’est une nouvelle pour absolument personne, Chris Paul n’est plus là, et James Harden a comme meneur son ancien coéquipier du temps du Thunder, pour ceux qui le savaient pas, on l’a rappelé dans l’introduction. Et pour Coach D’Antoni, cela devrait permettre de faire revivre le rythme utilisé par les Suns dans les années 2000.
« Chaque équipe à son meneur, et vous jouez à son rythme. On jouait très bien sur demi-terrain avec Chris [Paul] et James [Harden] pour trouver des solutions… mais c’est désormais une toute autre chose. Avec Russell, tu peux jouer à ce rythme [le 6 seconds or less] et c’est bien plus naturel, je préfère ça. »
Il suffit de voir le match face à Milwaukee pour confirmer les termes du coach des Rockets. Au-delà du résultat, Houston a joué avec le 7ème pace sur 30, tout en obtenant 27 possibilités de transitions, soit autant que le record de l’année dernière sur les 82 rencontres de l’année dernière d’après Tim MacMahon d’ESPN. Et au delà du coach, les joueurs confirment l’importance de Westbrook dans la vitesse de jeu de Houston, à commencer par James Harden.
« Russell nous booste. Quand il a la balle, je suis capable d’aller dans les couloirs et d’avoir plus de paniers en transition et d’opportunités du genre. »
Cette capacité à augmenter le rythme a également été visible sur P.J Tucker et Eric Gordon, lesquels ont profité de plus de tirs ouverts. D’ailleurs les instructions à Houston sont claires : laissez Westbrook foncer tête de raquette, et attendez votre tour. P.J Tucker l’a confirmé.
« On sait comment il joue [en parlant de Westbrook], qu’il attire l’attention des défenses. On sait notre rôle, ce qu’on doit faire, où il est. Son rythme est à un bien autre niveau. »