ILS L’ONT FAIT. Après la déroute face à l’Allemagne lors du dernier match de poule et les tensions en interne, la France, certes qualifiée en 1/4, n’a pas montré de signes positifs avant cette rencontre face au Canada. Mais les Bleus ont un cœur, un mental énorme, mais surtout des soldats monstrueux : merci Guerschon, Mathias et Isaïa !
Oh qu’elle est belle cette victoire, la plus belle depuis des années ! Une identité de jeu retrouvée, une envie retrouvée, et une communion avec son public retrouvée. Après une préparation et une phase de poule plus que moyenne, l’Équipe de France masculine de basket a réagi de la meilleure des manières, et a sorti sa plus belle rencontre depuis deux ans. Dans ce match de la dernière chance, les Bleus ont retrouvé leur force, et restent en vie pour aller chercher une médaille olympique.
Face au Canada (qui nous avait giflés lors de la dernière Coupe du Monde, défaite 95-65), personne ne donnait les Bleus gagnants. Pourtant, les coéquipiers de Victor Wembanyama ont montré un visage que l’on n’avait pas vu depuis longtemps : intensité défensive, du combat, de l’envie, et du jeu collectif… et ça, c’est grâce aux soldats qui ont été absolument immenses : Isaïa Cordinier déjà. Propulsé dans le cinq majeur, l’arrière de Bologne (Italie) a été incandescent pendant trois quart-temps (20 pts), avec notamment une incroyable séquence de deux tirs à trois points consécutifs en début de match.
Mathias Lessort et Guerschon Yabusele ensuite, qui auront été gigantesques, des deux côtés du terrain. Quand Wemby est en difficulté avec son tir, quand Rudy Gobert ne pèse pas sur la rencontre, les deux intérieurs prennent le relai et changent la donne pour les Bleus. Quand la France était en difficulté au scoring, Lessort et Yabusele sont là, quand on a besoin d’un stop : Lessort et Yabusele sont là, quand on a besoin de s’arracher pour un rebond : Lessort et Yabusele sont là. Bref, les deux intérieurs ont permis à la France de maintenir son matelas de 10 points d’avance quasiment tout le match, avant qu’Evan Fournier ne sorte un shoot venu tout droit du sommet de la tour Eiffel. Wemby mettra le couvercle quelques secondes plus tard, la France s’impose 82-73 et rejoint les 1/2.
C’était inespéré, mais on l’a fait… et on peut remercier les immenses soldats bleus. Alors Mathias, Guerschon, Isaïa et tous les autres : Merci et bravo !
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