Matthew Strazel raconte son shoot fou contre le Japon pour arracher la prolongation

source photo : FIBA

FIBA – Matthew Strazel a été le sauveur de la patrie. Pour ses premiers JO, le meneur de Monaco s’est illustré de la meilleure des façons lors du deuxième match de poule face au Japon. Un 3+1 miraculeux pour arracher la prolongation, la victoire et la qualification. Mathew Strazel est revenu sur ce shoot incroyable. On s’en lasse pas.

Un incroyable moment, qui restera sans doute gravé à vie dans l’histoire de l’équipe de France de basket. Face au Japon pour le deuxième match de poule des Bleus, Matthew Strazel a sorti un shoot stratosphérique pour égaliser et arracher la prolongation. La France s’était imposée (94-90) mais cela aurait été impossible sans le 3+1 miraculeux du meneur de Monaco. Mathew Strazel est d’ailleurs revenu sur cette action mémorable, qui a fait de lui l’un des héros de l’équipe de France sur cette olympiade.

« J’étais libéré, j’étais en confiance. Rudy (Gobert) a eu la lucidité de me sortir le ballon au bon moment. Je me suis mis dans une position préférentielle. Quand je sors de ma main gauche, ce sont des tirs que j’aime bien. J’ai eu de la chance que ça tombe dedans et je suis content d’avoir pu arracher cette prolongation qui s’est transformée en victoire. On était dans le dur mentalement. On était à -4 à 10 secondes. On a réussi à dessiner un système, Evan (Fournier) a trouvé un super angle pour trouver Rudy, qui a eu la lucidité de me ressortir le ballon. Je savais que si je tirais directement j’allais me faire contrer, alors instinctivement j’ai posé un dribble, il a posé sa main sur ma hanche. J’ai bien joué le coup et j’ai converti mon lancer. C’est le plus gros shoot de ma carrière, ça restera dans ma tête à jamais. »

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— AS Monaco Basket 🇲🇨 (@ASMonaco_Basket) August 25, 2024

Cette victoire contre le Japon était synonyme de qualification pour le tour suivant, alors que de nombreux doutes grimpaient autour de cette équipe de France, que peu de monde voyait aller très loin. La gifle reçue au troisième et dernier match de poule contre l’Allemagne leur a donné raison, mais derrière tout a changé et la suite, on la connaît.